La présidente du caucus du Bloc Québécois et députée de Laurentides-Labelle, Marie-Hélène Gaudreau, et la députée de Beauport-Limoilou et porte-parole bloquiste en matière de Tourisme, Julie Vignola, se réjouissent du succès de leur colloque sur le tourisme durable sous le thème : Un Québec sans hiver, on en perdrait le Nord! Près d’une centaine de personnes des milieux touristique, politique et environnemental se sont réunies ce 15 mai au Camp de base de Mont-Tremblant pour participer aux échanges et aux présentations d’universitaires, d’entrepreneurs et de spécialistes en développement durable.
« Dans les Laurentides et partout au Québec, le tourisme occupe une place majeure dans l’économie. Dans la MRC des Laurentides, près de 50% des emplois sont reliés au secteur touristique. C’est donc l’écosystème économique et social de notre région qui est en jeu si on ne fait rien. Le colloque visait principalement à informer les acteurs des bouleversements climatiques à venir, mais aussi à comprendre les réalités des entrepreneurs qui tiennent ces entreprises touristiques à bout de bras », précise la députée Gaudreau.
« Nous sommes face à des enjeux importants et ce dont on se rend compte, c’est que le milieu du tourisme québécois fait face à une double crise. Il y a une celle de la main-d’œuvre et du logement, que vivent l’ensemble des entrepreneurs, couplée à une crise d’adaptabilité au climat. Quand on voit l’hiver 2023-2024, où il y a eu plus de précipitations de pluie que de neige, on ne peut que s’alarmer pour la pérennité du secteur touristique hivernal québécois. Il devra y avoir des solutions pour amorcer un virage important pour la bonification de l’offre touristique », analyse Julie Vignola.
« Il faut de l’accompagnement et il faut que le gouvernement fédéral s’intéresse aux PME. Le gouvernement Trudeau doit comprendre la réalité des PME présentes dans toutes les régions du Québec qui font vivre l’industrie touristique. Il doit y avoir de la prévisibilité dans les programmes offerts, être là pour les aider, les soutenir, les accompagner et surtout diminuer le fardeau administratif. C’est ce qui est ressorti de nos échanges et c’est ce que nous allons défendre », conclut la députée de Laurentides-Labelle.