Transferts en santé : l’attente a assez duré

Photo courtoisie

Le 8 novembre, s’est terminé sans succès, une rencontre pour négocier une augmentation du Transfert canadien en santé entre tous les ministres de la Santé et le gouvernement fédéral. Le député de Rivière-du-Nord, Rhéal Fortin, critique les faux-fuyants d’Ottawa et réitère qu’un sommet public sur la santé doit être tenu dès que possible, en présence de tous les premiers ministres et de tous les acteurs concernés.

Nécessaire

« Pendant que les Libéraux fédéraux tergiversent, essayent de se trouver des prétextes pour imposer des conditions aux provinces, notre système de santé craque de partout. Encore ce matin, le taux d’occupation de l’urgence à l’Hôpital régional de Saint-Jérôme dépasse les 150 %! Or, le gouvernement du Québec doit avoir les moyens financiers nécessaires pour faire ses réformes, investir, engager et retenir son personnel. Les transferts en santé sont nécessaires pour améliorer les services, désengorger les urgences et soutenir le personnel soignant », d’expliquer Rhéal Fortin, en rappelant que les réseaux de soins ont été durement sollicités durant la pandémie et qu’ils ont urgemment besoin de ressources.

Le Bloc Québécois réitère son appui sans équivoque à la demande du Québec, des provinces et des territoires qui réclament unanimement que le fédéral rehausse la part des coûts des soins de santé qu’il assume à hauteur de 35%, soit 28 milliards par année, avec indexation.

Des conditions inacceptables

« Justin Trudeau cherche la chicane. Ottawa profite de la fragilisation des systèmes de santé pour tenter d’imposer des conditions à son financement et ainsi s’ingérer dans une compétence exclusive du Québec et des provinces », de déplorer Rhéal Fortin.

« Mais soyons sérieux. Ottawa n’a ni l’expertise, ni la légitimité, d’imposer des conditions à son financement. Le gouvernement fédéral devrait commencer par administrer ses propres programmes comme l’assurance-emploi, les passeports, ou encore la gestion des frontières, avant d’essayer de jouer aux donneurs de leçons dans les compétences exclusives du Québec », d’ajouter le député.

« L’argent des transferts n’est pas celui du fédéral. Il s’agit de la part d’impôt payé par les contribuables québécois qui doit leur revenir sous forme de transferts, sans condition. Justin Trudeau n’a plus le choix : il doit convoquer un sommet et faire les transferts immédiatement. L’attente a assez duré! », de conclure le député de Rivière-du-Nord, Rhéal Fortin.

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