Le directeur général de Stablex, Michel Perron, a souligné l’importance d’agir rapidement pour éviter un bris de service dans la gestion des matières dangereuses des entreprises québécoises. Devant la Commission de l’aménagement du territoire à l’Assemblée nationale, il a précisé que Stablex ne génère pas ces déchets, mais qu’elle offre une solution sécuritaire en matière de traitement environnemental.
« Stablex traite les matières dangereuses, elle ne les génère pas. Notre entreprise s’est toujours souciée de son impact dans le milieu, c’est pour cette raison qu’elle a convenu dès 2012 avec la Ville de Blainville qu’il était essentiel d’éloigner ses activités des quartiers résidentiels », a fait valoir Michel Perron.
Stablex suit des normes environnementales strictes imposées par le ministère de l’Environnement. Avant d’enfouir les matières dans une cellule étanche, l’entreprise les traite, les neutralise, les stabilise et les solidifie.
En ce qui concerne les entreprises québécoises, Stablex reçoit et dispose également de matières dangereuses provenant d’autres provinces canadiennes et d’Amérique du Nord. Cependant, le Québec exporte plus de matières dangereuses pour l’enfouissement qu’il n’en importe, et il manque d’infrastructures pour traiter certains types de déchets, comme les matières radioactives et certains déchets biomédicaux.
Concernant le terrain proposé par la Ville de Blainville, il est situé à seulement 300 mètres des résidences du quartier des Sentiers du Maréchal. De plus, la superficie de tourbières concernées par le projet est plus grande que celle du site gouvernemental. Ce terrain est zoné industriel et a été utilisé pour l’entreposage d’explosifs depuis la Seconde Guerre mondiale.