Luc Desilets, député de Rivière-des-Mille-Îles et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Anciens Combattants, se réjouit de l’annonce par Anciens Combattants Canada d’un investissement de 4 millions de dollars, en partenariat avec la Ville de Courseulles-sur-Mer (France), et de la signature d’un bail de 99 ans pour mettre à l’abri du développement immobilier le Centre Juno Beach.
« Après des mois à mettre la pression sur le ministre des Anciens Combattants pour que le gouvernement prête mainforte au musée, je suis satisfait de cet investissement qui reflète les demandes du Centre Juno Beach et qui, j’ose le croire, apaisera les inquiétudes de la population québécoise et canadienne à l’égard de la préservation de leurs lieux de mémoires », a déclaré Luc Desilets.
Le Centre Juno Beach, situé en Normandie, est un musée dédié à la participation québécoise et canadienne au Débarquement de Normandie du 6 juin 1944, durant la Seconde Guerre mondiale. Depuis trois ans, le Centre Juno Beach voyait son existence menacée par la construction d’un complexe de 66 condominiums directement situés sur le site du débarquement.
Vendredi matin, le député de Rivière-des-Mille-Îles était au Musée de la Guerre, à Ottawa, en compagnie du ministre des Anciens combattants, L’Honorable Lawrence MacAulay ; de l’Ambassadeur de la France au Canada, Son Excellence Michel Miraillet ; et des représentants de l’Association Centre Juno Beach afin d’assister à l’annonce.
Le 6 juin 1944, neuf-cents soldats du Régiment de la Chaudière, dont Léo Major, sont débarqués à Juno Beach. Ils ont contribué à la victoire aux alliés, mais en échange de nombreux sacrifices (105 pertes). Aux yeux du Bloc Québécois, il était inacceptable que des condos soient érigés à un endroit aussi important. C’est pour cette raison que, dès mars 2021, Luc Desilets avait demandé au ministre des Anciens Combattants d’organiser une mission au Centre Juno Beach ; chose qu’il a faite le mois suivant.
« Le Centre Juno Beach n’est pas qu’un musée, c’est un lieu de mémoire. Par ce rachat du terrain et la signature d’un bail emphytéotique, le Centre Juno Beach est non seulement sauvé pour le siècle à venir, mais il aura même de l’espace pour aménager un parc mémoriel. Aujourd’hui, un morceau de l’histoire du Québec vient d’être sauvé. C’est une grande victoire », a conclu, avec émotion, Luc Desilets.