Le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, souhaite mettre en lumière certaines décisions prises par le conseil municipal lors de la séance du 18 mars.
Appuis importants pour renforcer le lien entre employés et employeurs
Un projet de visites organisées des quartiers industriels de Saint-Jérôme a été mis en place par la Centrale des affaires pour renforcer les liens entre les personnes à la recherche d’un emploi et les entreprises locales. Ce projet permettra aux candidats potentiels de se familiariser avec les entreprises participantes, de découvrir les secteurs d’activité en pleine expansion et ultimement, de se saisir d’un des nombreux postes offerts. Les visites organisées ont également pour objectif d’aider les employeurs à trouver des employés qualifiés et ainsi, de contrer la pénurie de main-d’œuvre qui touche certains domaines spécialisés. Une première visite aura lieu le 28 mai prochain, alors qu’une deuxième sera organisée cet automne.
L’initiative pourra compter sur l’appui du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale sous la forme d’une subvention pour le déploiement de l’événement. Le CAE Rive-Nord ainsi que le Centre d’études professionnelles, qui assumera les frais pour le transport en autobus pour l’édition de mai, font aussi partit des établissements membres du comité organisateur.
La Ville prépare déjà la prochaine édition de l’événement Marcher Noël
Les 5, 6 et 7 décembre 2025 aura lieu la quatrième édition de l’événement Marcher Noël à Saint-Jérôme. Unique au Québec, le concept offre aux visiteurs l’occasion de « marcher Noël » d’une salle d’exposition à l’autre afin de faire le plein d’idées-cadeaux tout en découvrant les commerces du centre-ville. En plus des nombreuses activités organisées par ces derniers ou par la Ville et ses différents partenaires, une programmation pour toute la famille comprenant des spectacles, des animations et des installations extérieures sera proposée à la place des Festivités.
En prévision de cet événement, la Ville invitera les exposants à louer un espace au coût de 50 $ pour les entreprises et artisans ayant pignon sur rue à Saint-Jérôme et de 200 $ pour les exposants des autres municipalités. Les partenaires financiers seront également invités à soutenir la tenue l’événement Marcher Noël par des commandites.
Recommandation de renommer le chemin Rolland
La présence dans la toponymie jérômienne des odonymes « chemin Rolland » et « rue Rolland » créant une confusion, le conseil municipal a convenu de renommer le chemin Rolland, une voie étroite sans issue menant à l’usine de papier Sustana (anciennement Rolland inc.) et connectée au boulevard Jean-Baptiste-Rolland en face de la rue Louis-Jolliet. Le comité de toponymie a effectivement recommandé de remplacer le nom « chemin Rolland » par « rue Lucien-G.-Rolland », un odonyme proposé en hommage au dernier membre de la famille Rolland à avoir dirigé la compagnie Rolland inc. et qui a été très impliqué dans la communauté et le développement de Saint-Jérôme. Cette recommandation sera soumise à l’approbation de la Commission de toponymie du Québec au cours des prochains mois.
Partenariat avec La Hutte
La Ville de Saint-Jérôme a signifié à La Hutte son intérêt à mettre à sa disposition une partie du terrain de l’église Sainte-Paule pour le développement d’un projet de logements pour les personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir. Le projet comprendrait une soixantaine de logements transitoires avec soutien et accompagnement destinés à des clientèles locales ciblées et qui seront accessibles à certaines conditions. Ce projet témoigne de l’importance de l’hébergement dans la trajectoire des personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir ainsi que de la volonté de la Ville de contribuer activement à l’amélioration de l’accès au logement pour ces personnes.
Saint-Jérôme soutient Blainville
Saint-Jérôme a répondu à l’appel de soutien de Blainville dans ses démarches visant à empêcher le gouvernement du Québec de procéder à l’expropriation de terres protégées au profit de la multinationale américaine Stablex. Cette volonté du gouvernement ne respecte pas le principe d’autonomie municipale en ce qui a trait à l’aménagement et au développement des territoires, en plus de convertir des terres protégées pour leur accorder une vocation industrielle, soit l’enfouissement de déchets dangereux. La Ville de Saint-Jérôme demande donc à Québec de renoncer à cette expropriation et de réitérer son engagement à respecter l’autonomie municipale ainsi que les principes du développement durable.