À l’instar des autres député(e)s du Bloc Québécois, le député de Rivière-du-Nord, Rhéal Fortin, dénonce le récent budget centralisateur et arrogant du gouvernement de Justin Trudeau. Le député constate de nouveau qu’Ottawa est loin des préoccupations des Québécoises et des Québécois.

Rien pour la santé

Rhéal Fortin est estomaqué d’apprendre dans ce budget que le gouvernement libéral de Justin Trudeau ne prévoit aucune augmentation des transferts en santé d’ici 2027. « Il faut être déconnecté sur un moyen temps. Ça fait deux ans que le réseau de la santé et des services sociaux du Québec est sur la corde raide, à bout de souffle. Ça fait des années que le Québec et les provinces demandent unanimement à Ottawa de faire sa part. Non seulement, le gouvernement fédéral nous annonce qu’il n’a pas l’intention de bouger le petit doigt, mais en plus qu’il rejette toute forme de dialogue à ce sujet. C’est un manque de respect navrant envers le personnel soignant et envers toute la population qui s’attend à voir les gouvernements travailler ensemble pour améliorer l’accessibilité et la qualité des soins prodigués », de déclarer le député en ajoutant que le Bloc Québécois va poursuivre coûte que coûte cette bataille contre le sous-financement fédéral en matière de santé.

Rien pour les aîné(e)s

« En plus de refuser d’augmenter les transferts en santé, ou même d’en discuter, le gouvernement libéral abandonne complètement les aîné(e)s, particulièrement les 65 à 74 ans, à qui Ottawa a refusé toute hausse de pension de vieillesse. Le gouvernement Trudeau explique même à la page 222 de son budget que » la proportion d’aînés vivant dans la pauvreté n’est que la moitié de celle de l’ensemble de la population «. Un manque de compassion et de considération d’un gouvernement qui devrait descendre de sa tour d’ivoire », de vivement s’insurger le député Rhéal Fortin.

Ottawa financera plutôt « un groupe d’experts chargé d’étudier l’idée d’une allocation pour les aînés souhaitant vieillir à la maison ». Le député Rhéal Fortin suggère quant à lui d’économiser les salaires des experts, et de plutôt écouter les groupes d’aîné(e)s comme la FADOQ qui demandent une hausse significative la pension pour tous les gens de 65 ans et plus.

Rien contre l’augmentation du coût de la vie

Le Bloc Québécois déplore le manque de mesures offrant un répit concret aux Québécois affectés par les impacts au quotidien de l’inflation. « Les Québécois sont laissés à eux-mêmes. Le budget n’offre aucun renfort aux personnes les plus vulnérables et au premier chef les aîné(e)s. Aucune aide non plus pour les ménages à faible revenu qui sont aux prises avec la hausse du prix du panier d’épicerie, du loyer et de l’essence. Rien non plus pour les entreprises affectées par l’inflation », de dénoncer Rhéal Fortin en constatant que les Libéraux devraient de toute évidence, échanger davantage avec les électeurs.

Les libéraux sur la planète NPD

« C’est un budget qui ne répond tout simplement pas aux attentes que nous ont exprimées les Québécoises et les Québécois. Ce premier exercice financier sous l’alliance entre libéraux de Justin Trudeau et le NPD de Jagmeet Singh ne témoigne d’aucune vision structurante. Il révèle finalement que cette coalition n’a pas d’ambition pour l’avenir ou pour le Québec, mais plutôt seulement pour la survie de ce gouvernement », de poursuivre le député Rhéal Fortin.

Le Bloc votera contre

« Les libéraux ont provoqué des élections parce qu’ils disaient vouloir les coudées franches pour préparer l’avenir. Ils ont signé un pacte avec le NPD pour s’en assurer jusqu’en 2025. Mais le résultat est un budget qui confirme une tendance centralisatrice, des empiétements, un soutien ferme au pétrole, et qui ne s’attaque pas aux problèmes des systèmes de santé, qui n’accélère pas la lutte aux changements climatiques et qui n’offre aucun répit à l’immense majorité de la population québécoise affectée par la hausse du coût de la vie. Finalement, il ne répond pas à quatre des cinq demandes inconditionnelles du Bloc Québécois. Nous voterons donc contre », de conclure le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet.