Le projet de loi du gouvernement du Québec forçant la vente d’un terrain à Blainville à une entreprise américaine pour l’enfouissement de matières dangereuses américaines n’est pas qu’un simple enjeu local : c’est un précédent très préoccupant qui concerne toutes les municipalités, y compris Saint-Jérôme, capitale régionale des Laurentides. 

Rémi Barbeau, candidat à la mairie explique « Saint-Jérôme et les villes environnantes doivent garder l’oeil ouvert. Si le gouvernement peut imposer une telle décision à Blainville, qu’est-ce qui l’empêcherait de faire de même dans notre région? Quels autres terrains pourraient être ciblés demain? Les élu.e.s municipaux ne peuvent pas être réduit.e.s à de simples exécutants des décisions du gouvernement du Québec. Ils ont été élu.e.s par la population, ils ont un mandat en bonne et due forme pour prendre les décisions relatives à leur municipalité. » 

Nos milieux de vie et l’environnement ne sont pas négociables 

L’environnement et la qualité de vie de nos citoyens ne sont pas une monnaie d’échange dans des négociations précipitées entre le gouvernement et des entreprises privées. Cette tourbière qui est l’une des dernières de la Communauté métropolitaine de Montréal doit être protégée, tout comme le recommandait le BAPE en septembre dernier alors qu’il soulignait que « le terrain visé pour la construction de la cellule fait partie d’un corridor écologique permettant de connecter deux vastes complexes de milieux humides de valeur écologique jugée exceptionnelle et que la réalisation du projet le fragmenterait. ». Cette décision aura des répercussions pour les 20, 30, voire les 40 prochaines années, on ne peut faire fi des impacts sur nos communautés. 

Un appel à la vigilance et à la mobilisation 

« Ces décisions doivent se prendre dans le respect des décisions des élus locaux et non contre eux. Comme capitale régionale, Saint-Jérôme doit démontrer un leadership inébranlable et affirmer haut et fort que nos milieux de vie ne doivent pas être sacrifiés au nom de principes comptables et de solutions de dernier recours. Nous appelons toutes les municipalités des Laurentides et du Québec à se mobiliser pour protéger leur autonomie et notre environnement. », conclut Rémi Barbeau.