La députée de Laurentides–Labelle, Marie-Hélène Gaudreau, presse la vice-première ministre Chystia Freeland et le gouvernement fédéral à faire preuve de souplesse à l’égard des entreprises qui ont contracté un prêt du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC), lesquelles n’ont pas encore retrouvé le rythme de leurs activités prépandémie et peinent à rembourser ces prêts.
Signalant que les PME sont l’essence même des économies locales, la députée demande davantage de flexibilité pour les entrepreneurs dans le remboursement de leur prêt lié au CUEC, notamment par des assouplissements quant à la date de remboursement ou par la possibilité d’ententes de paiements.
« Le gouvernement a annoncé un sursis de trois mois pour les PME devant rembourser le CUEC, mais c’est nettement insuffisant pour éviter la vague de faillites qui se profile à l’horizon. Dans les conditions actuelles, des milliers d’entreprises québécoises ne pourront rembourser leur prêt et perdront la subvention qui y est reliée, et cela touchera inévitablement plusieurs PME de notre région », avise la députée bloquiste.
Rappelons qu’une pétition a été lancée sur le site de la Chambre des communes par un entrepreneur de la circonscription et est ouverte pour signature jusqu’au 23 novembre prochain. « Nous invitons tous les entrepreneurs et la population inquiète pour la survie de leurs commerces de proximité de signer et partager la pétition en grand nombre », rappelle la députée de Laurentides–Labelle.
« Le Bloc Québécois joint sa voix à celle de l’Assemblée nationale du Québec qui a voté unanimement une motion demandant de repousser substantiellement l’échéance du 31 décembre 2023 pour le remboursement des prêts liés au CUEC. Depuis, les 13 premiers ministres des provinces et territoires du Canada ont demandé au premier ministre Trudeau un sursis d’une année supplémentaire pour le remboursement du prêt avec subvention. Tous sont unanimes : Ottawa doit prendre la situation au sérieux et cesser d’ignorer la réalité vécue par nos PME », de conclure Marie-Hélène Gaudreau.