Alors que les ménages québécois n’en peuvent plus de la hausse effrénée du coût du panier d’épicerie, le Bloc Québécois demande à ce que des mesures efficaces et durables soient instaurées afin de remédier à cette situation insoutenable pour les consommateurs.
Dans la foulée de la rencontre des grands épiciers tenue hier à Ottawa, Marie-Hélène Gaudreau, députée de Laurentides–Labelle, et Yves Perron, porte-parole en matière d’Agriculture, d’Agroalimentaire et de Gestion de l’offre, sont d’avis que tous les acteurs du secteur alimentaire concernés doivent se mettre à table.
« Le prix du panier d’épicerie atteint des records et ce sont les ménages québécois, particulièrement ceux au revenu le plus faible, qui en paient la note. Les gens en ont assez : ils sont à bout. Les grands de l’alimentation doivent en prendre acte, mettre fin à l’escalade des prix et remettre le consommateur au cœur de leurs priorités. Il est inconcevable que cinq grands de l’alimentation, qui se partagent 80% du marché, dictent le contrôle des prix. Il faut donc une révision de la Loi sur la concurrence ainsi qu’un pouvoir d’action plus étendu du Bureau de la concurrence afin de contrôler les hausses de prix », estime Marie-Hélène Gaudreau.
La députée de Laurentides–Labelle propose également que tous les acteurs concernés, incluant les producteurs et les transformateurs, participent à la mise en place de solutions. « Les producteurs, comme les transformateurs, font aussi face à la hausse du coût des intrants et de l’énergie, en plus de composer avec les conditions météo atroces de cet été. Les oublier serait une grave erreur et le consommateur serait le premier à en écoper », conclut-elle.
