Mont-Tremblant a officiellement dévoilé le 29 juin dernier l’œuvre L’Envol du printemps, de l’artiste Pavitra Wickramasinghe.
Cette œuvre monumentale a été acquise par la Ville dans le cadre de la politique d’intégration des arts à l’architecture du ministère de la Culture et des Communications, dans la foulée de la construction du Centre sportif Mont-Tremblant. L’événement s’est tenu en présence de l’artiste et de ses proches, du maire Luc Brisebois et de la députée Chantale Jeannotte ainsi que de plusieurs invité·e·s.
L’Envol du printemps est composé d’une série de paravents rappelant la forme d’une onde, réalisés à partir de bois de drave issu des grandes coupes forestières du 19e siècle, récupéré au fond des rivières du Témiscamingue. Un motif de graines d’érable, sculpté selon la technique du moucharabieh, tapisse ces paravents qui, transpercés par la lumière du jour, projettent les silhouettes de cette multitude de graines sur les murs et le sol, créant ainsi un papier peint éthéré qui suit la trajectoire du Soleil.
Déployé dans l’atrium du Centre sportif – nouvellement devenu L’Espace Richelieu –, L’Envol du printemps incarne les valeurs de développement durable et de préservation de l’environnement chères à la Ville de Mont-Tremblant, notamment par son rappel du cycle naturel de reproduction des arbres grâce aux éléments que sont l’eau, le soleil et le vent, ainsi que par l’utilisation de bois récupéré, réduisant l’impact environnemental de sa création.
« L’accès à des œuvres d’art public dans des lieux de rassemblement tels que l’Espace Richelieu permet de démocratiser la culture et l’art. Notre gouvernement est très fier de mettre en avant nos artistes d’ici et des œuvres qui véhiculent autant nos valeurs que notre culture, et ce, grâce à la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics. Cette œuvre deviendra la pièce maîtresse de ce lieu phare de Mont-Tremblant et permettra d’assurer le rayonnement du talent de l’artiste », a déclaré M. Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région de l’Outaouais.
« Une œuvre d’envergure est aujourd’hui dévoilée, en cet espace symbolique, qui contribuera à la fierté de la communauté pour son centre sportif et son centre d’études collégiales. Merci à l’artiste et à toutes les personnes impliquées dans ce projet qui s’inscrit dans lapolitique d’intégration des arts », a ajouté Mme Chantale Jeannotte, députée de Labelle.
Pavitra Wickramasinghe est une artiste multidisciplinaire qui s’intéresse à de nouvelles façons de conceptualiser l’image en mouvement ainsi qu’aux conventions visuelles. Son travail explore les notions du voyage, de fluidité des lieux et de la mémoire. Elle utilise la lumière et les ombres comme extensions de l’image projetée pour créer des installations où le spectateur est plongé dans un espace cinématographique plutôt que d’être physiquement distancié de l’œuvre.
Mme Wickramasinghe effectue présentement une résidence au Centre PHI à Montréal où elle présentera en 2023 l’exposition Les contours de l’oubli (en collaborationavec Amélie Brisson-Darveau), qui sera suivie en 2024 d’une exposition solo dans le cadre de La Biennale de Québec (Manif d’art 11). L’une de ses œuvres d’art public est exposée à l’aréna Raymond-Bourque, à Montréal. Pavitra Wickramasinghe est née à Colombo, au Sri Lanka; elle vit et travaille aujourd’hui à Montréal.
Cette œuvre d’art public a été réalisée avec la collaboration de CNC MTL et de Bois de drave ainsi que de MM. Jonathan Villeneuve, Thomas Bégin et Jean-Pierre Fauteux. Celle-ci sera intégrée au circuit d’art public de la Ville de Mont-Tremblant qui comptera maintenant 14 œuvres réparties à travers le territoire. Le circuit peut être consulté à villedemont-tremblant.qc.ca/art-public.
À propos de la politique d’intégration des arts
La Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics prévoit qu’un pourcentage du budget de construction d’un bâtiment ou d’aménagement d’un site public doit être dédié à la réalisation d’œuvres d’art précisément conçues pour ceux-ci. Ces œuvres doivent tenir compte de l’architecture du bâtiment, de ses espaces intérieurs ou extérieurs, de la vocation des lieux et du type d’usagers et d’usagères qui le fréquentent.