« Nous sommes déterminés à créer une entrée signature qui contribuera au dynamisme de notre centre-ville » – Marc Bourcier, maire de Saint-Jérôme
Déterminé à renforcer la vitalité et l’attractivité du centre-ville, et par le fait même empêcher la reconstruction du centre correctionnel communautaire (CCC) Laferrière à l’entrée du quartier des Arts et du Savoir, le conseil municipal souhaite transformer le site de la Maison Taillon pour qu’il devienne le 125e parc de Saint-Jérôme.
Un projet d’amendement au règlement sur le zonage a été adopté en ce sens lors de la séance extraordinaire du 29 avril afin de modifier l’usage du terrain situé au 200, rue Saint-Georges. Assujetti au processus référendaire, le projet de règlement fera l’objet d’une assemblée publique de consultation le 7 mai prochain.
« Notre position est ferme : le centre correctionnel communautaire n’a pas sa place à l’entrée du centre-ville. Nous croyons en la mission de cette maison de réhabilitation, mais celle-ci est incompatible avec les aspirations de dynamisme de ce secteur en pleine croissance. Situé à proximité du Centre de la Famille du grand Saint-Jérôme, du campus de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et du cégep de Saint-Jérôme, ce site est fréquenté par des milliers de familles et d’étudiants, mais aussi par des milliers de touristes attirés par nos lieux culturels d’importance. Notre centre-ville privilégie un développement urbain offrant un environnement de qualité, un lieu d’épanouissement professionnel et une destination touristique et culturelle d’exception et sécuritaire. Nous jugeons donc essentiel de mettre en valeur ce site stratégique en le transformant en parc signature, et ce, en conformité avec notre nouveau plan d’urbanisme et de mobilité durable », affirme le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier.
Ce projet vise à favoriser l’acceptabilité sociale et à relocaliser, à coût nul, le centre correctionnel communautaire (CCC) Laferrière à l’extérieur du centre-ville, sur un site plus approprié à son usage. Rappelons d’ailleurs que les règles fédérales prévoient que des consultations publiques doivent avoir lieu préalablement à la construction d’un tel centre, ce qui n’a pas été fait.
Rappelons que depuis l’année dernière, le maire Bourcier multiplie les démarches auprès des instances gouvernementales pour convaincre le gouvernement libéral de revoir sa décision. Il poursuit donc sa lutte fort d’un appui incontestable des partenaires et des élus locaux, régionaux et nationaux. « Le message unanime des membres de notre conseil est clair, nous prendrons tous les moyens mis à notre disposition pour que la voix du gros bon sens soit entendue! », de conclure le maire de Saint-Jérôme.