La députée de Laurentides-Labelle, Marie-Hélène Gaudreau participe aujourd’hui et demain au mouvement initié par Les AMIS de la radiodiffusion, soit le boycottage des plateformes de Meta (Facebook et Instagram).
« Actuellement, et on le voit avec la situation en Colombie-Britannique et aux Territoires-du-Nord-Ouest, bloquer les médias des plateformes, c’est mettre la sécurité des citoyens en danger. Meta, par son obstination, mets délibérément des communautés en danger. Je ne veux pas que ça arrive dans Laurentides-Labelle. Si une catastrophe se produit dans notre communauté, j’ai peur qu’on ne puisse pas joindre notre monde rapidement et facilement. » Notifie Marie-Hélène Gaudreau.
« J’invite donc l’ensemble des citoyens, mais également l’ensemble des entreprises de Laurentides-Labelle à se joindre à moi dans le boycottage des plateformes de Meta. Actuellement, on est dans un bras de fer avec l’entreprise californienne qui se croit tout permis. L’Union européenne, la Californie et certains élus au Congrès américain souhaitent également encadrer les pratiques des GAFAM. Meta fait du Canada un exemple. Elle dit aux États, regardez ce qu’on fait au Canada. On est en train de tuer à petit feu les médias, c’est vraiment ce que vous voulez pour vos médias? Meta se comporte comme un intimidateur. C’est inacceptable! » Déclare la députée de Laurentides-Labelle.
« Meta ne produit absolument aucun contenu. Ces plateformes vivent du travail de chacun de nous qui produisons jour après jour du contenu. Que ce soit des vidéos ludiques ou des nouvelles ou de la publicité. Mais si pendant 48h nous arrêtons de fournir Meta de la matière première, ils vont rapidement se rendre compte que sans nous, ils ne sont pas grand-chose. Il faut s’unir. Et si les gens veulent faire quelque chose en solidarité avec nos médias, et bien c’est facile. Boycotter Facebook et Instagram avec moi jusqu’à vendredi. Et on recommencera si c’est nécessaire, mais il faut passer à l’action pour que nos médias survivent, » lance Marie-Hélène Gaudreau.
Depuis l’adoption de la loi sur les nouvelles en ligne (C-18), Meta a complètement bloqué les contenus de nouvelles Canadiennes sur leurs plateformes. Le Bloc Québécois continu tant et aussi longtemps que Meta refuse à négocier, à n’acheter aucune publicité sur ses plateformes.