La députée de Laurentides-Labelle et Présidente du caucus du Bloc Québécois, Marie-Hélène Gaudreau, annonce qu’elle sera candidate pour un troisième mandat dans Laurentides-Labelle.
« Oui, je serai candidate! On sait que les élections devraient théoriquement être dans un peu moins d’un an. Mais on sait aussi que le climat politique à Ottawa est instable, surtout depuis la démission fracassante de Chrystia Freeland. Je veux donc rassurer les gens qui me posent la question, je continuerai à être votre porte-voix! Cet automne, nous avons dit au gouvernement qu’il y aurait une date butoir quant à la hausse de la pension de la sécurité de la vieillesse pour les 65 à 74 ans et à la protection de la gestion de l’offre. Maintenant que le gouvernement nous a nettement montré ses couleurs, en renvoyant du revers de la main notre demande pour les pensions, nous devons être prêts à toute éventualité. Cet automne, le premier ministre a été plus occupé à tenter de calmer la grogne, à retenir des députés mécontents et à perturber nos PME avec son congé de TPS que de s’occuper de notre monde. C’est un triste constat, mais c’est la réalité », déclare la députée.
« Ce sera mon troisième mandat, si les électeurs me font confiance, et j’estime pouvoir encore porter les aspirations, les valeurs et les buts de notre coin de pays. Depuis 2019, je me bats pour une couverture cellulaire digne du XXIe siècle. À Notre-Dame-du-Laus, à Vendée, à Sainte-Lucie-des-Laurentides, pour ne nommer que ces endroits, il y a des zones blanches et j’ai talonné le gouvernement à de nombreuses reprises. On le voit bien, les régions, il n’en a que faire. C’est donc à des députés comme moi, des gens ancrés dans leur monde, de défendre ces dossiers-là. De les porter avec fierté et de leur faire comprendre l’importance pour la sécurité publique et économique. C’est la même chose avec la forêt, la santé des lacs et des cours d’eau, on doit préserver notre or bleu. Dans Laurentides–Labelle, c’est sacré! Mais, les grands partis fédéralistes ne s’occupent que des banlieues de Toronto, de Vancouver et de Calgary. Les régions du Québec ne sont pas dans leur priorité, tout comme le français! C’est pour ça que je veux continuer de défendre ce que nous sommes à Ottawa. C’est parce que je veux défendre ce qui est important pour nous! » lance la députée Gaudreau.
« J’ai travaillé d’arrache-pied dans plusieurs dossiers nationaux également. Quand je suis arrivé en à Ottawa en 2019, je me suis penché sur la fuite de données personnelles chez Desjardins, ce qui a occasionné une prise de conscience collective sur notre manque de santé numérique. Puis ce fut sur les méthodes abjectes de PornHub qui utilise le corps des femmes comme de la marchandise, sans égards à leur consentement ou à leur connaissance même d’être filmée. Maintenant et depuis deux ans, c’est tout l’enjeu de l’ingérence étrangère qui a retenu mon temps à la Chambre des communes. Nous sommes devant un enjeu d’une importance capitale pour notre démocratie et pour la santé de nos institutions. J’ai passé des centaines d’heures depuis 2022 à chercher à comprendre les dysfonctionnements et les failles dans le système canadien, toujours en ayant en tête les répercussions directes sur le Québec. » avance la députée Gaudreau.
« J’entends encore certains me demander à quoi sert le Bloc Québécois à Ottawa. Certainement, nous ne serons jamais au pouvoir. Mais c’est justement cette position qui nous permet d’être les plus constructifs, les plus responsables et les plus sérieux dans notre travail de législateurs. En démocratie, il est primordial d’avoir un parti d’opposition qui fait son travail dans l’intérêt collectif. Les députés du Bloc Québécois font un travail formidable, dans le dossier du respect des aînés, dans la défense de la gestion de l’offre, fouillent dans les scandales de l’application ArriveCan, défendent la langue française, talonne le gouvernement avec le logement, dérangent avec nos arguments pour élargir la portée de l’aide médicale à mourir, on a défendu et porter la loi anti-briseur de grève, on a défendu les travailleurs floués par leurs entreprises qui font faillite et qui ne reçoivent pas leur fonds de pension, on défend le modèle québécois des CPE. Sans les 33 députés du Bloc Québécois, rien de ça n’aurait été fait et dit. La voix du Québec n’existerait pas. C’est pour ça que nous y sommes et que nous devons continuer d’y être, jusqu’à l’indépendance du Québec. » affirme Marie-Hélène Gaudreau.