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Les policiers de Deux-Montagnes réclament une hausse salariale en raison de l’inflation

Courtoisie Régie de police Deux-Montagnes

Les policiers de la Régie de police Deux-Montagnes sont sans contrat de travail depuis le 1er janvier 2023. L’inflation des dernières années ainsi que les enjeux plus complexes auxquels font face les policiers et policières de Deux-Montagnes, Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Pointe-Calumet et Saint-Joseph-du-Lac doivent être considérés dans la prochaine entente avec la Régie. Les policiers entament donc des moyens de visibilité pour que la négociation puisse avancer.

« Nous sommes fiers de travailler avec nos populations auprès desquelles nous nous impliquons aussi socialement » énonce d’entrée de jeu la présidente de la Fraternité des policiers de la Régie de police Deux-Montagnes (FPRPDM), Julie Héon. « La qualité des services aux citoyens est excellente. Mais aujourd’hui, il faut considérer que, comme partout, les problèmes sont plus nombreux et se complexifient sur notre territoire. Ce sont nos policiers et policières qui sont au front, tous les jours, pour éviter que des situations ne virent au drame. Les exigences administratives et légales dans la résolution de plaintes sont plus importantes. La prévention est aussi une clé essentielle pour faire face à ces défis. Notre police municipale est là pour ça. »

Dans l’ensemble, les négociations se sont bien déroulées, mais sont actuellement à l’arrêt. « Nous ne comprenons pas pourquoi la Régie a mis fin aux négociations alors que nous avons fait preuve de beaucoup d`ouverture » s’interroge Julie Héon. Pour la Fraternité, les policiers n’accepteront pas une offre salariale qui réduirait leur pouvoir d’achat par rapport à leurs collègues des autres corps de police du Québec. Rappelons que la Sûreté du Québec (SQ) a réglé pour 26% sur six ans et plusieurs autres corps de police municipaux se sont entendus, en moyenne, autour de 17% sur cinq ans. « C’est raisonnable considérant la forte inflation que nous avons connue et la complexification de nos tâches » commente la présidente Julie Héon. « Surtout, nous n’avons rien demandé de plus pour les autres aspects financiers du prochain contrat de travail. Nous comprenons les contraintes financières des villes. Nous demandons seulement une équité. Et c’est extrêmement important pour la mobilisation des troupes de même que pour la rétention et le recrutement des policiers et policières. »

C’est dans ce contexte que les policiers et policières ont substitué le port des pantalons d’uniforme ou de pantalons habillés, selon leurs fonctions, par ceux du jeans ou du pantalon de camouflage à compter du jeudi 31 octobre.

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