Les candidats bloquistes des Basses-Laurentides, Jean-Denis Garon dans Mirabel, Marie-Noëlle Closson-Duquette dans Thérèse-De Blainville, Luc Desilets dans Rivière-des-Mille-Îles et Rhéal Fortin dans Rivière-du-Nord sont fiers de présenter le programme du Bloc Québécois.
Ce programme a pour objectif de défendre fermement les intérêts du Québec face aux décisions fédérales susceptibles de lui nuire, tout en mettant en lumière ce qui distingue le Québec et en valorisant ses richesses. Ensemble, ils s’engagent à maintenir une voix forte et distincte à Ottawa, pour que le Québec soit considéré comme un partenaire égalitaire, jamais soumis.
Pour démontrer leur engagement envers les priorités du programme, chaque candidat a tenu à s’exprimer sur l’un des enjeux centraux pour les Basses-Laurentides.
Défense des intérêts économiques du Québec face aux menaces commerciales
« Mark Carney ne doit pas jouer avec la peur pour monter dans les sondages. Pendant que Trump cible la Loi 96 et la gestion de l’offre, nous ne pouvons pas faire confiance aux libéraux : ils ont fait des brèches dans la gestion de l’offre en 2018 et veulent maintenant contester la Loi 96… Au retour du Parlement, notre tout premier projet de loi visera à protéger la gestion de l’offre. Aussi, nous demandons que les sommes perçues à même les contre-tarifs soient redirigées directement vers nos industries ciblées par Donald Trump et que des garanties de prêts doivent être consenties à l’industrie forestière. Nous avons le devoir de maximiser le potentiel de nos entreprises malgré le contexte économique périlleux », a souligné Jean-Denis Garon.
Promotion de l’autonomie économique du Québec
« Le droit du Québec de décider par et pour soi-même est sacré. C’est la clé pour bâtir une économie forte et résiliente, qui servira d’abord nos priorités. Ce n’est pas vrai que nos décisions doivent dépendre des caprices de Washington ou des intérêts de Toronto. Chez nous, nous avons des entreprises innovantes, des travailleurs compétents, des ressources abondantes et une volonté de prospérer sans compromis.
Ce que nous proposons au Bloc Québécois, c’est de renforcer l’autonomie économique du Québec en encourageant la transformation locale de nos ressources naturelles, en soutenant l’innovation dans nos industries stratégiques – comme l’aérospatiale, les technologies propres et l’agroalimentaire –, en développant des marchés alternatifs pour réduire notre dépendance aux États-Unis et en favorisant l’achat local. Nous voulons une économie à notre image, qui parle français, qui respecte notre environnement et qui répond aux besoins des gens qu’on veut représenter. C’est avec fierté que nous serons cette voix, parce qu’au fond, les Québécoises et les Québécois sont les seuls à pouvoir dessiner leur avenir. C’est ça, choisir le Québec », ajoute Marie-Noëlle Closson-Duquette.
Protection de l’identité et de la culture québécoises
« Seul le Bloc Québécois agit concrètement pour protéger notre identité et notre culture. Nous avons obtenu des amendements à la Loi sur la radiodiffusion pour promouvoir les contenus québécois et francophones, et nous défendons fermement la langue française contre l’homogénéisation fédérale. Alors que certains contestent nos lois linguistiques, nous restons debout pour préserver ce qui nous distingue.
Le programme du Bloc Québécois prévoit que le Québec soit le seul maître d’œuvre de sa politique linguistique, avec le français obligatoire pour l’obtention de la citoyenneté à partir du Québec et pour les dirigeants de sociétés sous responsabilité fédérale. Le Bloc propose aussi que les fonds issus de la taxe sur les services numériques soient redistribués dans le milieu culturel québécois, tout en augmentant le financement fédéral en culture et en rendant plus accessibles les contenus du diffuseur public.
À Ottawa, le Bloc est le rempart de notre fierté et de notre unicité. Notre identité est notre richesse collective, et c’est en la défendant que nous pourrons faire face à n’importe quelle menace, d’où qu’elle vienne. », soutient Luc Desilets.
Renforcement des pouvoirs du Québec en matière d’immigration et de gestion des frontières
« Le Québec, ce n’est pas l’Ontario, ni l’Alberta, et ça doit paraître au moment de prendre des décisions qui nous concernent. Qu’il soit question de langue, de culture, de laïcité, d’agriculture, d’énergie (verte ou fossile), ou d’industries, nous ne sommes pas mieux ni pire, nous sommes différents. En immigration notamment, une approche mur-à-mur ne fonctionne pas. Nous n’avons pas les mêmes critères et nous ne sélectionnons pas les mêmes immigrants. C’est pourquoi nous allons insister et exercer toute la pression nécessaire sur le prochain gouvernement fédéral, pour que le Québec récupère un maximum de pouvoirs à ce chapitre. En matière d’immigration comme dans tous les domaines, nous nous tiendrons debout pour le Québec et nous ne laisserons pas Ottawa nous imposer ses priorités ou celles des provinces de l’Ouest », affirme Rhéal Éloi Fortin.
Les candidats bloquistes des Basses-Laurentides réitèrent leur volonté d’assurer un Québec fort et autonome, capable de faire entendre sa voix à Ottawa. En s’unissant pour défendre ces priorités, ils portent l’espoir d’un Québec respecté et maître de ses choix.