Les relations de travail entre la Ville de Blainville et ses pompiers et pompières continuent de se dégrader. Le 21 mars dernier, ils et elles se sont présenté(e)s en grand nombre devant le conseil municipal afin de dénoncer la fermeture de l’employeur aux demandes légitimes des salarié(e)s.
La quarantaine de pompiers et pompières travaillant à temps complet sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2019. Les négociations sont ardues et les syndiqué(e)s ont rejeté massivement l’entente de principe conclue entre les parties en novembre 2022. De plus, les offres faites par le syndicat le 25 janvier dernier ont également été refusées par la Ville.
Les points en litige concernent notamment le rattrapage salarial à effectuer par rapport aux pompiers et pompières de municipalités comparables ainsi qu’aux autres employé(e)s de la Ville.
Cette présence au conseil municipal avait aussi pour but de souligner le début des moyens de pression que vont exercer les salarié(e)s au cours des prochaines semaines. D’ailleurs, ces dernier(ère)s étaient vêtu(e)s de chandails fluorescents et de casquettes arborant un message syndical.
Actuellement, les négociations sont au point mort et la partie syndicale est en attente de la nomination d’une personne médiatrice afin de faire débloquer l’impasse.
Comptant près de 135 000 membres au Québec, le SCFP représente environ 70 % de l’ensemble des employés municipaux au Québec, soit quelque 37 720 membres. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les affaires sociales, les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte ainsi que le transport maritime. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.