Marie-Hélène Gaudreau, présidente du caucus du Bloc Québécois et députée de Laurentides–Labelle, a de nouveau interpellé la ministre fédérale des Aînés et la ministre des Finances concernant l’injustice que vivent présentement des milliers d’aînés au Québec et au Canada.
Dans une lettre adressée à la nouvelle ministre des Aînés, Kamal Khera, et la ministre des Finances, Chrystia Freeland, le Bloc Québécois demande une correction immédiate concernant le calcul du Supplément de revenu garanti (SRG) et la Prestation canadienne d’urgence (PCU). En effet, nombreux sont les aînés qui ont vu leur SRG être amputé depuis juillet parce qu’ils ont reçu des paiements de la PCU au cours de la dernière année.
« Les aînés vivent une injustice, qui est d’ailleurs connue du gouvernement Trudeau depuis le mois d’août, alors que nous l’avons dénoncée pour la première fois. Nous sommes maintenant en novembre, des mois après, et les aînés subissent toujours les conséquences de l’inaction du gouvernement », affirme Marie-Hélène Gaudreau.
Dans la circonscription de Laurentides–Labelle seulement, près de 30 000 personnes ont plus de 65 ans, et de ce nombre, plus de 25 000 personnes vivent en situation de faibles revenus. Nos aînés sont donc susceptibles d’être impactés par cette situation déplorable, et d’être maintenus dans la vulnérabilité.
« Le faible revenu des aînés, jumelé à la crise du logement, isolent davantage les aînés, tant géographiquement que socialement. Nous encouragerons l’ensemble des initiatives qui permettront d’améliorer les conditions de vie des aînés », estime Gilbert Lafrenière, directeur général de l’organisme Prévoyance envers les Aînés des Laurentides.
« Ce portrait local met en lumière l’importance d’augmenter la pension de la Sécurité de la vieillesse pour tous les aînés afin de leur garantir un montant minimum mensuel suffisant. Alors que les effets de la COVID continuent de se faire sentir, notamment sur les prix, le gouvernement libéral pénalise et appauvrit injustement des milliers d’aînés. Nous ne lâcherons pas prise, tant que nos aînés ne seront pas traités équitablement par Ottawa », a conclu Mme Gaudreau.