Marie-Hélène Gaudreau, députée de Laurentides–Labelle et présidente du caucus du Bloc Québécois, dénonce les processus complexes, les démarches coûteuses, et les délais de traitement inacceptables de la part du fédéral dans les dossiers d’immigration du programme des travailleurs étrangers temporaires, et réclame qu’il cède la gestion de plusieurs volets en matière d’immigration, dont ce programme, comme le demande le gouvernement du Québec.
« Le programme fédéral, par le biais duquel les entreprises peuvent accueillir des travailleurs étrangers temporaires, est inutilement compliqué et est tout simplement mal organisé. De nombreux travailleurs, ainsi que les entreprises voulant les embaucher, attendent plusieurs semaines le traitement de leurs dossiers par le fédéral. Je déplore que la situation mette en péril la reprise économique et, particulièrement, la viabilité des entreprises agricoles et agroalimentaires de ma circonscription », affirme Marie-Hélène Gaudreau.
« La lourdeur administrative et les frais exorbitants associés à l’embauche des TET sont des irritants majeurs pour le secteur agricole! La pandémie aura mis en lumière la fragilité de notre chaîne d’approvisionnement alimentaire et malheureusement, l’épineux dossier d’immigration du programme des travailleurs étrangers temporaires accentue cette fragilité. Il faut simplifier les démarches administratives, réduire les coûts et offrir plus de flexibilité dans le processus de délivrance des permis. Permettre aux TET de changer facilement d’employeur en cours de saison, notamment dans les secteurs horticole et pomicole est une mesure qui serait favorablement accueillie au sein des entreprises agricoles des Laurentides », ajoute Stéphane Alary, président de la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides
« Je reçois régulièrement des appels d’entreprises de ma circonscription qui doivent composer avec de très longs délais de traitement lorsqu’elles déposent des demandes pour recourir à des travailleurs étrangers temporaires devant venir leur prêter main-forte. Malheureusement, il n’est pas rare que malgré le temps et l’argent investis dans la démarche, elles se butent à des refus à répétition. Il y a des dossiers qui s’empilent quelque part », déplore Mme Gaudreau.
« C’est une situation déplorable, qui a de lourdes répercussions sur nos entrepreneurs, sur notre économie, mais aussi sur notre volonté de produire et de consommer des produits locaux, frais et de qualité. Il faut y remédier rapidement », conclut la députée de Laurentides–Labelle.
