En cette Journée internationale de la Francophonie, le député de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Desilets, exprime son inquiétude face à l’avenir du français au Québec et au Canada.
Dès son entrée en fonction, le premier ministre Mark Carney a décidé d’abolir le ministère des Langues officielles, un geste qui, selon M. Desilets, illustre une tendance préoccupante : « Il faut être attentif au sens de ce choix. Le nouveau gouvernement libéral est aux antipodes de l’identité québécoise. Je crois qu’on est en droit de se demander qui parlera pour les francophones, pour le Québec. »
La langue française, précise le député, n’est pas seulement un moyen de communication ou une parure culturelle. Elle est le cœur de notre société, de notre économie et de notre identité québécoise : « Chaque jour, le français façonne nos conversations, notre travail, nos arts et notre éducation. C’est ce qui nous unit et nous permet de nous épanouir comme société. »
Dans le contexte géopolitique actuel et face à nos voisins du Sud, une identité francophone forte est plus que jamais essentielle : « Notre francophonie est une richesse, vécue dans nos écoles, nos entreprises et nos communautés. Le Québec est un joueur économique incontournable sur le continent. Nos entreprises sont des atouts essentiels, une fierté. Le Bloc Québécois est là pour s’assurer que les Québécois seront respectés dans un environnement économique qui leur est propre et que les emplois d’ici soient protégés. »
Le député conclut : « Le Québec se distingue par la force et la vitalité de sa langue et de sa culture. Et c’est ainsi que nous devons continuer à défendre nos valeurs. Pour moi, c’est clair : la meilleure façon d’assurer la protection et la promotion de notre langue, c’est que le Québec soit le seul maître d’œuvre de sa politique linguistique. »