À quelques semaines de Noël, le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, le député de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Desilets, la députée de Thérèse-De Blainville, Louise Chabot et le député de Mirabel, Jean-Denis Garon, interpellent à nouveau le gouvernement Trudeau afin que les aînés les plus vulnérables ne voient pas leur supplément de revenu garanti amputé parce qu’ils ont bénéficié de la prestation canadienne d’urgence pendant la pandémie.
Déjà lourdement affectés par cette dernière qui a fragilisé leurs conditions de vie et accentué leur isolement, les aînés sont aussi les grands oubliés du gouvernement Trudeau, constate Yves-François Blanchet.
« Je suis indigné du mépris démontré par le gouvernement fédéral envers nos aînés. Tandis que l’inflation s’emballe à un rythme inquiétant, le fédéral ne fait rien contre leur appauvrissement et l’étiolement de leurs conditions de vie. C’est une aberration : on est entre le manque de respect et le manque de compétence », s’est indigné le chef du Bloc Québécois.
« Le gouvernement semble ignorer les réalités et la détresse des aînés. Il est en effet absurde que certains prestataires du Supplément de revenu garanti qui ont reçu des montants de PCU en toute légitimité voient leur chèque de SRG amputé de façon injustifiable », a ajouté Luc Desilets.
Depuis 2019, le Bloc Québécois défend sans relâche auprès du gouvernement Trudeau, la nécessité de rehausser de façon significative et pérenne la pension aux aînés pour toutes les personnes de 65 ans et plus. « En réservant la bonification de l’aide fédérale uniquement aux 75 ans et plus, le gouvernement fédéral a créé deux classes d’aînés. C’est inadmissible et injuste : toutes les personnes aînées qui ont atteint l’âge de la retraite doivent recevoir un traitement égal. Nous continuerons à porter ce dossier pour l’ensemble des personnes aînées », a assuré Louise Chabot.
Face à l’appauvrissement des aînés, le Bloc Québécois propose une solution simple et équitable : une hausse immédiate de la pension aux aînés de 110 $ par mois pour toutes les personnes de 65 ans et plus, ajustée subséquemment au coût de la vie, ainsi que considérer les prestations de la PCU comme un revenu d’emploi afin de régler le problème de coupures du SRG.
« À l’approche du temps des fêtes, j’invite le gouvernement Trudeau à faire preuve de bienveillance et à sécuriser de façon pérenne, l’aide pour tous les aînés de 65 ans et plus. Nos parents et nos grands-parents ont dressé pour nous de nombreuses tablées ; c’est un devoir qui nous incombe maintenant de leur assurer des conditions de vie dignes et équitables », a conclu Jean-Denis Garon.