Le député de Rivière-du-Nord à la Chambre des communes, Rhéal Éloi Fortin, souligne le dépôt d’un projet de loi du Bloc Québécois qui vise à rehausser de 10% la pleine pension de la Sécurité de la vieillesse pour tous les aînés de 65 ans à 74 ans, afin de mettre un terme à la discrimination sur l’âge.
Le projet de loi prévoit aussi de faire passer de 5000$ à 6500 $ l’exemption à l’égard du revenu dans le calcul du montant du supplément de revenu garanti.
La pauvreté frappe un nombre grandissant d’aînés au Québec et l’inflation n’a fait qu’exacerber cette précarité financière. Ce sombre constat a été confirmé par les experts et intervenants réunis en mars dernier au Colloque sur la santé financière des aînés initié par la députée de Shefford et porte-parole du Bloc Québécois pour les Aînés, Andréanne Larouche. La députée, de même que tous les membres du caucus du Bloc Québécois, sont pleinement engagés aux côtés des associations et groupes représentant les aîné(e)s, et ce, afin que les Québécoises et Québécois de 65 ans et plus soient traités avec davantage d’équité et de respect de la part du gouvernement de Justin Trudeau.
« Il est impensable qu’en 2023, autant de Québécoises et Québécois de 65 ans et plus peinent à payer leurs factures et doivent couper dans la nourriture ou le logement. On ne peut tolérer cela : il est de notre devoir de voir à la quiétude et la dignité de nos aînés et cela passe par la fin de la discrimination sur l’âge exercée par le fédéral pour les pensions de vieillesse », d’affirmer la députée Andréanne Larouche.
Soulignons qu’en 2019, la circonscription de Rivière-du-Nord comptait plus de 16 055 personnes âgées entre 65 et 79 ans et les prévisions démographiques prévoient une forte augmentation de cette catégorie de population. Environ un aîné(e)s sur 5 dans la MRC de la Rivière-du-Nord, soit 19.2% de tous les aînés(e)s, vivait, toujours selon les données de 2019, sous la mesure du faible revenu.
« En ne réservant la hausse de la pension qu’aux personnes de 75 ans et plus, le gouvernement libéral de Justin Trudeau a créé deux classes d’aînés. Qu’Ottawa veuille faire des économies sur le dos de nos citoyens les plus vulnérables est d’un manque de compassion qui nous heurte profondément. Priver les aînés de 65 ans à 74 ans d’une augmentation qui leur est légitimement due est une injustice qui dure depuis trop longtemps. On doit corriger le tir et c’est ce que vise notre projet de loi », d’expliquer et conclure le député Rhéal Éloi Fortin, en souhaitant que le gouvernement saisisse cette nouvelle main tendue pour corriger cette injustice.
