Le Bloc Québécois aux côtés des travailleurs du bois : un cri du cœur de l’industrie forestière

Diane Sirard, mairesse de Ferme-Neuve, Marie-Hélène Gaudreau, députée de Laurentides-Labelle et Daniel Bourdon, préfet de la MRC Antoine-Labelle et maire de Mont-Laurier.

De nombreux représentants de l’industrie du bois du Québec et des élus de régions forestières étaient présents ce mercredi à Ottawa pour réclamer que le gouvernement libéral mette en place des mesures concrètes afin de soutenir nos entreprises, leurs travailleurs, nos régions et leur économie. La députée de Laurentides- Labelle, Marie-Hélène Gaudreau appuie leurs demandes et insiste sur l’urgence de la situation.

Parmi les acteurs de l’industrie du bois qui s’étaient déplacés à Ottawa pour interpeller le gouvernement sur cette crise majeure, on comptait Frédéric Verreault, de Chantiers Chibougamau; Guillaume Julien, de Domtar; Julien Lampron, de Arbec Bois d’œuvre Inc., Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor; Benoit Lasalle, de l’Association québécoise des entrepreneurs forestiers; Diane Sirard, mairesse de Ferme-Neuve et Daniel Bourdon, préfet de la MRC d’Antoine-Labelle et maire de Mont-Laurier. Leurs demandes sont les suivantes :

  • Compenser à hauteur de 50% tous les futurs droits compensateurs et antidumping que nos entreprises auront à payer et qui seront des actifs récupérables par l’État;
  • Mettre en place un programme de subvention salariale qui permettra aux entreprises touchées par la crise de maintenir le lien d’emploi avec leurs employés et l’expertise.

« Les circonstances sont graves pour nos régions et j’ai voulu offrir à cette nombreuse délégation de représentants de l’industrie forestière et des travailleurs de la forêt du Québec la tribune privilégiée du foyer la Chambre des communes afin de s’adresser à l’ensemble des Québécois et des Canadiens. Les tarifs supplémentaires de 10% annoncés par les États-Unis viendraient s’ajouter à un autre 10% qu’on subit déjà depuis le 14 octobre et aux 35% de droits compensateurs qui existaient déjà. Cela porterait à 55 % les tarifs et droits en place. Que faut-il de plus pour que le gouvernement agisse? Clairement, Washington prend en otage l’ensemble de notre industrie du bois et si Ottawa n’intervient pas, les usines vont fermer les unes après les autres et des dizaines de milliers d’emplois seront perdus partout au Québec », avertit la députée de Laurentides-Labelle.

« Toutes les régions du Québec existent grâce à la foresterie qui est en crise actuellement. Les industriels n’osent pas investir et nos travailleurs risquent de se recycler dans d’autres domaines. Il faut que nos gouvernements collaborent et règlent cette crise de façon pérenne, rapide et concrète », témoigne Daniel Bourdon, préfet de la MRC d’Antoine-Labelle et maire de Mont-Laurier.

« L’industrie forestière était déjà au point de rupture avant l’annonce des nouveaux tarifs samedi. C’est l’industrie la plus durement frappée par Washington. Et pourtant, l’aide financière annoncée par les libéraux en août ne se rend toujours pas aux entreprises. Pire encore, Ottawa a coupé dans les mesures pour faciliter l’accès à l’assurance-emploi. Le gouvernement libéral doit se raviser et agir: des milliers d’emplois dans les régions sont en jeu. La production de bois d’œuvre, de pâtes et papier, et de produits du bois au Québec, ça génère quelque 130 000 emplois dans 900 municipalités. C’est l’un des piliers de notre économie qu’on ne peut se permettre de voir s’effriter sans rien faire », indique la députée Gaudreau. « Dans Laurentides-Labelle, l’industrie forestière est d’une importance capitale. Notre région a été construite et bâtit par l’industrie forestière. Nos familles, notre vitalité économique et le dynamisme régional sont en première ligne. Je suis fière de la mobilisation politique et j’étais fière d’être à leur côtés pour défendre notre monde et notre économie régionale », conclut Mme Gaudreau.

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