Après avoir éliminé les Voltigeurs mardi dernier, l’Armada de Blainville-Boisbriand amorçait la 2e ronde des séries face au Phœnix de Sherbrooke. L’Armada a réussi à exécuter un bon jeu défensif, mais le manque d’apport en zone offensive aura coulé l’équipe qui s’est inclinée par la marque de 3-1.
« Nous sommes rendus seulement 8 équipes. Tout le monde se bat pour la rondelle et tu dois aller à travers les autres pour aller la chercher. J’ai trouvé qu’on a joué sur le bout de la palette aujourd’hui. » Bruce Richardson entraîneur-chef de l’Armada.
Dès le début du match, l’Armada a été très patiente avec la rondelle pour ralentir le jeu face aux canons du Phœnix. Blainville-Boisbriand a écopé de la première punition du match, mais la Flotte a été excellente en défensive et Charles Edward-Gravel a été solide malgré la perte de son bâton. Quelques instants plus tard, Xavier Parent profita de la circulation dense devant le gardien Gravel pour ouvrir le pointage à l’aide d’un tir voilé.
Rapidement en médiane, Xavier Parent a préparé le but de Julien Anctil qui marqua sur réception pour doubler l’avance de Sherbrooke. Par la suite, les locaux ont appliqué une excellente couverture défensive limitant les tirs de l’Armada sur le gardien Jakob Robillard. À mi-chemin de la période, Oleksiy Myklukha a réussi à percer la défensive du Phœnix et s’est présenté seul devant le gardien et le déjoua à l’aide d’une superbe feinte.
Tôt en troisième période, l’Armada s’est retrouvé en avantage numérique, mais c’est plutôt le Phœnix qui a excellé pendant la séquence. Quelques minutes plus tard, Julien Anctil a inscrit son 2e but du match avec un long tir du haut de l’enclave. Par la suite, Bruce Richardson a perdu les services du défenseur Brayden Schmitt, lui qui s’est blessé. Pour le reste du match, Sherbrooke a joué le cadran, ne laissant pas l’Armada attaquer son filet.
Éléments clés du match :
• Le duo Parent-Anctil a été la bougie d’allumage chez le Phœnix
• L’Armada a eu une panne offensive malgré son excellent jeu défensif
(Avec la collaboration de Richer Cloutier)