Les membres du conseil municipal sont fiers d’avoir adopté, lors de la séance du 21 mars, la première politique linguistique de la Ville de Saint-Jérôme.
Cette politique permettra de préciser la conduite attendue de l’administration municipale en conformité avec la Charte de la langue française.
« La Ville fait figure de pionnière en adoptant ce qui serait, selon nos sources, la première politique linguistique municipale au Québec depuis l’adoption de la Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français (loi 96). Par ce geste symbolique, nous démontrons l’importance de protéger la langue française, de la valoriser et d’en assurer la pérennité. En tant qu’employeur, nous devons donner l’exemple. Nous avons la responsabilité de veiller à ce que notre personnel exerce ses fonctions en français. Nous invitons d’ailleurs les autres villes à emboîter le pas », a déclaré le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier.
La Ville de Saint-Jérôme entend jouer un rôle exemplaire et proactif en ce qui a trait à l’usage et à la qualité du français dans ses activités. Elle s’engage à prendre toutes les mesures appropriées afin d’atteindre cet objectif. Un rapport sommaire quant à la situation du français au sein de l’organisation sera d’ailleurs déposé au conseil municipal chaque année.
« Le hasard fait en sorte que nous avons adopté notre politique le 21 mars, soit le lendemain de la Journée internationale de la Francophonie. Dans un contexte où l’on constate trop souvent la fragilité de la langue française un peu partout dans le monde, c’est pour nous une belle occasion d’exprimer notre fierté de faire partie de cette grande communauté francophone et cette politique nous permet de l’affirmer haut et fort. L’Union des municipalités du Québec mentionnait le 20 mars que «les gouvernements municipaux peuvent contribuer concrètement, par diverses initiatives, à faire rayonner la langue française dans nos milieux […]». C’est exactement ce que nous faisons », conclut le maire Bourcier.