À la suite de la divulgation dans les médias de l’existence d’un rapport confidentiel datant de 2017 qui indiquerait un niveau de contamination supérieur aux normes du terrain de l’ancien golf de Rosemère, la Ville a demandé ce matin l’intervention rapide du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) afin que soit validée cette information.
La Ville n’ayant pas le pouvoir de procéder elle-même à l’analyse environnementale de ce terrain privé, elle se tourne vers le MELCC qui a la responsabilité d’agir lorsque de telles informations sont divulguées.
Elle souligne également n’avoir jamais eu accès au contenu ou à toutes conclusions dudit document. La Ville ne détient aucun document faisant référence à cette contamination et ce terrain privé n’est pas enregistré au répertoire des sites contaminés du gouvernement du Québec.
Rosemère tient à rappeler aux citoyens que la loi prévoit déjà qu’aucun projet ne peut voir le jour sans une étude environnementale, et ce, indépendamment du changement d’affectation des sols. Dans le processus de consultation, il est prévu que tout plan d’aménagement devra être soumis à une série d’études, tant sur le plan environnemental, social qu’économique. Lors de la dernière séance, le conseil municipal a d’ailleurs rappelé l’importance des impacts potentiels de tout projet en adoptant une résolution afin de tenir un référendum auprès de l’ensemble de la population à la demande de citoyens selon la loi applicable.