La Régie de police du Lac des Deux-Montagnes procède à l’embauche d’une ressource en travail social

Photo tirée de Facebook

C’est en présence de la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de Laval, M. Benoit Charette et de la députée de Mirabel et Présidente de la Commission des relations avec les citoyens que le directeur de la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes, M. Patrick Denis a annoncé l’embauche d’une nouvelle ressource qui complémentera le travail des policiers.

Grâce à l’appui financier du gouvernement du Québec, la Régie de police bénéficiera de l’ajout d’une spécialiste en intervention sociale qui travaillera de concert avec les policiers sur le terrain afin de lutter contre la problématique de violence conjugale.

Le traitement des dossiers de violence conjugale est une priorité pour la RPLDM et bien que nos policiers soient de mieux en mieux outillés, année après année, pour intervenir dans ces situations, l’intervenante sociale permettra une prise en charge globale des victimes et de leurs proches. Sa mission sera d’approfondir le travail de première ligne des policiers en effectuant un suivi prolongé avec les victimes prises dans le cycle de la violence conjugale.

« Nous croyons que de prendre en charge ces victimes et leurs famille, de les épauler à travers le processus judiciaire et les guider vers les ressources appropriées de la région permettra de lutter plus efficacement contre les violences faites aux femmes et de diminuer l’incidence d’actes violents » affirme Patrick Denis, directeur de la Régie de police du Lac des Deux- Montagnes.

Selon les modalités de l’entente, d’une durée de trois ans, le ministère de la Sécurité publique du Québec accorde à la Régie de police du Lac des Deux- Montagnes (RPLDM) une subvention maximale de 141 211$, qui représente en proportion 90 % des dépenses annuelles liées à la création du poste d’intervenante sociale à la RPLDM. En contrepartie, le service de police s’engage à produire un bilan annuel faisant état des opérations menées, de leurs résultats ainsi que de l’évolution des problématiques de la violence conjugale et intrafamiliale sur le territoire.

Elle aura comme mandat de réviser les interventions policières pour en dégager les meilleurs pratiques, créer un lien et filet de sécurité autour des victimes, représenter la Régie sur les différentes tables et comités régionaux et offrir de la formation avancée aux policiers.

« Le 20 février, j’annonçais un investissement de 3,1 M$ sur 3 ans afin de soutenir 11 corps policiers municipaux dans leur lutte contre la violence faite aux femmes dans un contexte conjugal. Je tiens à saluer le leadership de la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes, qui a répondu positivement à mon invitation en soumettant un projet afin de mieux accompagner les victimes. Je remercie tous ceux qui nous aident à sécuriser nos femmes et à propager un message fort, un message simple : la violence conjugale, ce n’est pas toléré au Québec. » a déclaré Mme Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

« La création d’équipe multi-disciplinaire a permis à maintes reprises dans le passé de bonifier la qualité de nos interventions et nous sommes persuadés que l’ajout d’une intervenante sociale au sein de notre service de police sera bénéfique pour l’ensemble des citoyens de Deux-Montagnes, Sainte-Marthe- sur-le-lac, Saint-Joseph-du-lac et Pointe-Calumet. » a soutenu M. Patrick Denis, directeur de la Régie de police du Lac des Deux- Montagnes.

« Je suis fière de l’engagement de notre service de police de Deux-Montagnes envers la protection des femmes de tout le territoire, notamment les citoyennes des municipalités qui font partie de ma circonscription de Mirabel : St-Joseph- du-Lac, Ste-Marthe-sur-le-Lac et Pointe-Calumet. Cet investissement contribuera à mieux protéger les victimes, mais également à mieux les accompagner dans la reprise en charge de leur vie. » a conclu Mme Sylvie D’Amours, députée de Mirabel.

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