Marie-Hélène Gaudreau, députée de Laurentides–Labelle, Yves Desjardins, Daniel Pelletier, Karl Bénard, Patrick Jarvis et Luc Thibault, entrepreneurs de Mont- Laurier, exigent du gouvernement fédéral, dans une sortie publique commune, de mettre en place des modalités de retour en emploi pour les prestataires de la prestation canadienne de relance économique (PCRE), afin d’aplanir la dangereuse courbe de la pénurie de main-d’œuvre qui affecte la circonscription. Rappelons que le gouvernement a reconduit la PCRE jusqu’au 23 octobre prochain, sans avoir modulé les conditions incitatives d’un retour en emploi.
« La pénurie de main-d’œuvre est un réel problème pour nos petites et moyennes entreprises (PME). Bien que les différents programmes de soutien aux entreprises, notamment la subvention d’urgence du Canada pour le loyer (SUCL) et la subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC), aient été bien accueillis par le milieu économique, cela ne règle pas cette problématique », a expliqué Marie-Hélène Gaudreau.
« C’est pourquoi j’exige, aux côtés de propriétaires de PME de la circonscription, qu’une sérieuse réflexion soit faite dès maintenant afin de moduler la PCRE pour qu’elle soit incitative, afin qu’une personne la recevant ne voie pas sa prestation entièrement coupée, même si ses revenus dépassent un certain montant. Je crois que les prestataires de la PCRE sont prêts à retourner au travail, mais il est évident qu’il faut faire en sorte qu’il soit plus payant de travailler que de rester à la maison », a renchéri Mme Gaudreau.
Les entrepreneurs abondent dans le même sens : « Nous comprenons que la PCU, qui est devenue la PCRE, était nécessaire pendant la pandémie, alors que l’économie était au ralenti. Cependant, avec la reprise des activités par les entreprises, on doit absolument inciter les prestataires à retourner au travail. Si on ne le fait pas, on freinera tous les efforts de relance de notre économie par la collectivité. Nous remercions notre députée pour son implication dans ce dossier », ont-ils affirmé d’une même voix.
« À la veille d’un possible lancement des élections par Justin Trudeau, on ne peut pas abandonner nos entrepreneur-e-s. Je ne les abandonnerai pas », a conclu la députée.