Alors que l’industrie du bois, un secteur clé de notre économie, est à un point de rupture, la députée de Laurentides-Labelle, Marie-Hélène Gaudreau, réclame un plan de sauvetage et demande que le gouvernement agisse enfin en débloquant les aides promises.
« Avec l’imposition, la semaine dernière, d’une nouvelle tranche de 10%, les tarifs américains qui frappent notre industrie du sciage atteignent maintenant les 45%, c’est considérable! Comment voulez-vous que nos entreprises et nos industries demeurent viables dans de telles conditions? Si on n’intervient pas, elles vont fermer les unes après les autres, entraînant dans leur sillage les milliers d’emplois qu’elles génèrent partout au Québec. Ça va faire mal à nos villages, à nos régions, mais aussi à l’ensemble du Québec. Face au possible effondrement d’un secteur clé de notre économie, tous les Québécois sont concernés », avise la députée de Laurentides-Labelle.
Parmi les mesures d’aide, le Bloc demande un plan de sauvetage afin de soutenir les entreprises forestières en les aidant notamment à assumer les importants droits de douane de l’administration américaine. Le parti réclame aussi la mise en place d’une subvention salariale aidant les entreprises à payer leur masse salariale plutôt que d’avoir à congédier leurs employés qualifiés, de même que la mise en œuvre rapide des programmes d’aide promis par les libéraux.
« La production de bois d’œuvre, de papier et de produits du bois au Québec, ça génère quelque 130 000 emplois dans 900 municipalités. C’est l’un des piliers de notre économie qu’on ne peut se permettre de voir s’effriter sans rien faire. Dans Laurentides-Labelle, l’industrie forestière est au cœur de notre développement économique depuis des décennies. Notre écosystème industriel, notre vitalité régionale et la santé financière de nos familles sont à risque. Actuellement, tant dans la MRC des Laurentides que dans la MRC Antoine-Labelle, l’industrie forestière représente 10% de notre économie. Le gouvernement Carney doit y mettre toute l’énergie nécessaire tout comme il le fait pour l’industrie de l’automobile en Ontario », insiste la députée.
« Ça fait des mois que le Bloc Québécois voit la situation s’envenimer et talonne le gouvernement fédéral pour qu’il sorte de ses coffres l’aide permettant à notre industrie de faire face aux mesures agressives des États-Unis. En ce moment, l’étau s’est tellement resserré sur nos entreprises qu’elles n’arrivent même plus à demeurer concurrentielles au Québec. En outre, le Canada négocie tellement mal avec son partenaire américain que le bois européen rentre plus facilement aux États- Unis que le bois du Québec ! Avec la dernière hausse des tarifs, on est au point de rupture : il est minuit moins une pour notre industrie du bois, pour nos régions et pour le Québec. Si on veut éviter la catastrophe, Ottawa doit sans tarder mettre de l’avant un plan de sauvetage et les mesures proposées par le Bloc Québécois », conclut Mme Gaudreau.