« Il faut qu’Ottawa agisse avant qu’il ne soit trop tard. Sortons du pétrole et tournons-nous vers les énergies propres et l’électrification des transports, dès maintenant »-Rhéal Fortin

photo courtoisie

« Il est impossible en cette semaine de rentrée scolaire de ne pas penser à l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants. Nous avons une grande responsabilité collective et force est de constater que nous nous dirigeons dans la mauvaise direction », d’exprimer le candidat du Bloc Québécois dans Rivière-du-Nord, Rhéal Fortin, en soulignant que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime, dans son dernier rapport, qu’il est dorénavant exclu de limiter la hausse des températures à 1,5 °C, comme le visait l’Accord de Paris, et pratiquement impossible d’atteindre sa limitation ultime de 2°C.

« Année après année, nous constatons avec effroi les conséquences dramatiques de la crise climatique. Nous ne pouvons plus attendre après la concrétisation inespérée des promesses creuses de Justin Trudeau et nous ne pouvons pas faire confiance au parti Conservateur d’Erin O’toole qui, au printemps dernier, a refusé de reconnaître l’existence même des changements climatiques (digne de l’époque de Stephen Harper!) », d’ajouter Rhéal Fortin.

« Le 20 septembre, il faut envoyer une forte délégation de député(e)s du Québec, pour qui les changements climatiques sont bien réels et dont les actions suivront les paroles. Les Québécoises et les Québécois peuvent sonner le glas aux généreuses subventions publiques aux pétrolières, demander qu’Ottawa investisse massivement dans la transition énergétique et prenne tous les moyens nécessaires pour limiter le réchauffement climatique. C’est ça que le Bloc propose et c’est ça qu’il faut faire », de poursuivre Rhéal Fortin.

Limiter le réchauffement, une urgence mondiale

Le plus récent rapport du GIEC confirme que certains changements engendrés par la libération de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, sont irréversibles. La crise climatique est devenue une urgence climatique. Le Canada est l’un des trois plus grands émetteurs de dioxyde de carbone par habitant au monde. Le Canada, en tant que quatrième producteur en importance de pétrole dans le monde, a une responsabilité singulière en matière climatique.

Pour lutter efficacement contre le réchauffement, le Bloc propose de :

• Modifier la Loi sur la carboneutralité pour y insérer les cibles de réduction de gaz à effet de serre pour 2030 afin d’ obliger le gouvernement fédéral à les respecter.

• D’exiger un test climat sur l’ensemble des politiques fédérales afin de mesurer l’impact des décisions gouvernementales sur l’environnement et les changements climatiques.

• D’instaurer une péréquation verte afin d’imposer le principe du pollueur-payeur et de récompenser les efforts du Québec et des provinces qui luttent contre les changements climatiques.

• Mettre un frein à la culture du jetable en déposant un projet de loi pour empêcher l’obsolescence programmée.

« Les vagues de chaleur historiques et accablantes pour les aînés; les feux de forêt ; les inondations; les cocktails météo inhabituels qui bouleversent nos agriculteurs: les effets des changements climatiques se font déjà lourdement ressentir au Québec. Avec ces propositions, le Bloc Québécois veut contribuer à l’effort planétaire et continuer d’être la voix responsable en matière de lutte à la crise climatique à la Chambre des communes », de commenter Rhéal Fortin.

Le pétrole rouge Trudeau, le pétrole bleu O’Toole: toujours le même pétrole noir…

Sous la gouverne de Justin Trudeau, les énergies fossiles ont bénéficié d’un soutien d’en moyenne 10,7 milliards $ par année, via Exportation et développement Canada. Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est davantage que sous les Conservateurs de Stephen Harper. Qui plus est, cette imposante somme de subventions publiques n’inclut pas l’acquisition et l’élargissement de l’oléoduc Trans Mountain, un projet dans lequel 17,1 milliards $ de fonds publics pourraient être engouffrés.

Le Bloc Québécois reproche aussi au gouvernement Trudeau d’avoir autorisé 40 forages exploratoires en mer à l’est de Terre-Neuve, en pleine pandémie, dans des zones protégées reconnues par les Nations unies, tout en les dispensant de toute évaluation environnementale dans une superficie de 735 000 km².

« Encore une fois, malgré les beaux discours et son joli sourire, Justin Trudeau démontre qu’il n’est pas sérieux dans sa volonté de lutter contre les changements climatiques. Comment peut-il sérieusement prétendre être à la tête d’un parti écoresponsable, alors qu’il a fait pire que Stephen Harper? », de se questionner Rhéal Fortin en rappelant que le Canada avait promis devant le G20, en 2009, de mettre fin aux subventions aux énergies fossiles avant 2025 et que le Canada est très loin d’atteindre sa promesse.

Le Bloc Québécois est clair, sans équivoque, et insiste pour:

• Mettre fin à toutes les subventions aux énergies fossiles.

• Empêcher l’instauration d’un corridor énergétique pancanadien empiétant sur le territoire québécois, qu’il s’agisse d’un oléoduc ou de lignes de transport d’électricité, contournant ou faisant concurrence, à Hydro-Québec.

• S’opposer au projet d’élargissement de l’oléoduc Trans Mountain et à tout projet d’exportation de pétrole issu des sables bitumineux.

Le Bloc Québécois soutiendra plutôt la transition vers les énergies vertes en:

• Proposant des investissements massifs dans l’innovation écologique, les changements technologiques ainsi que la recherche et développement dans toutes les régions du Québec.

• Propulsant une relance verte créatrice de richesse par le tissu entrepreneurial québécois, soutenue par notre savoir-faire et notre innovation.

• Défendant la souveraineté environnementale du Québec afin que les lois plus strictes du Québec et les règlements municipaux s’appliquent sur tout notre territoire.

• Exigeant une flotte de véhicules électriques à 100 % zéro émission pour le gouvernement fédéral.

• Exigeant qu’Ottawa contribue à sa juste part à la filière électrique québécoise, ainsi qu’au projet de faire du Québec « la batterie de l’Amérique du Nord ».

« Le Québec n’a pas besoin du Canada pour devenir un champion en matière de lutte à la crise climatique, mais d’ici à ce que le Québec devienne un État indépendant, ça va nous prendre des représentant(e)s et des gardien(ne)s de nos intérêts et de nos valeurs dans le Parlement du Canada, ce pays pétrolier et incapable de réduire ses émissions de gaz carbonique. La politique climatique canadienne est clairement un échec. Pendant que les émissions québécoises diminuent, celles du Canada augmentent », de dénoncer Rhéal Fortin.

« Au Québec, la transition et la lutte aux changements climatiques riment avec prospérité. Le Bloc Québécois est le seul vrai allié, fier et fiable, pour le Québec. Le 20 septembre, les Québécoises et les Québécois savent sur quelle équipe ils peuvent compter pour la transition énergétique et lutter contre la crise climatique », de conclure Rhéal Fortin.

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