Hausse importante des cas… mais pas encore de sixième vague

Photo Courtoisie

Devant une importante nouvelle hausse des cas de COVID-19, Le directeur national de la Santé Publique, le Dr Luc Boileau, a cru bon de faire une mise à jour de la situation au Québec, en fin d’avant-midi, le 27 mars.

« La situation a évolué au cours des derniers jours. Lorsque les mesures ont été allégées, le risque était calculé. Cependant, on constante une hausse de cas et une hausse importante des hospitalisations », a reconnu le Dr Boileau en conférence de presse.

Cette hausse de cas est surtout remarquée chez les employés du réseau de la santé avec 60 % de plus de personnes qui ont pris un congé en raison de la COVID-19 depuis une semaine. Plusieurs régions du Québec voient aussi le nombre d’hospitalisation monter. La transmission se répand partout dans la province et le taux de positivité sur les tests de dépistage est à la hausse.

« On ne peut pas confirmer qu’il s’agit d’une sixième vague. On pourra le faire après la compilation des données sur plusieurs journées », ajoute le Dr Boileau.

Pour le directeur national de la Santé publique, les personnes vulnérables, que ce soit en raison de leur âgé ou de leur immunosuppression, et particulièrement qui celles cumulent les deux et à risque de complications, doivent être plus vigilantes.

« On le redit, il faut apprendre à vivre avec le virus. Soyons clairs, il n’est pas question de remettre les mesures populationnelles, celles qu’on a déjà connues. Par contre, il faut que chaque personne agissent de façon responsable selon sa situation pour elle comme pour les autres », a affirmé le Dr Boileau.

Il précise qu’il est normal qu’avec la fin des mesures populationnelles, les gens veulent en profiter. Mais les gens qui sont à risque doivent redoubler de prudence. Le variant BA2 se transmet plus rapidement et progresse.

Dès l’apparition de symptômes s’apparentant à la COVID-19, on doit s’isoler et passer un test de dépistage rapide. Si le résultat est positif, il faut suivre les consignes d’isolement.

  • Bien que la période d’isolement minimale soit de 5 jours, la personne peut demeurer contagieuse pour une période de 10 jours.
  • Si les symptômes s’améliorent et qu’elle n’a aucune fièvre depuis au moins 24 heures, la personne peut reprendre certaines activités, mais en prenant plusieurs précautions durant les 5 jours suivants. Elle doit notamment porter le masque durant toute interaction sociale et respecter la distanciation de 2 m si possible.
  • Rappelons qu’un outil d’autoévaluation pour connaître les consignes d’isolement s’appliquant à sa situation est disponible en ligne.

Notons que les consignes de base sont toujours de mise, particulièrement le lavage des mains, la distanciation physique et le port du couvre-visage. Les employeurs, les partenaires, les organismes sont aussi invités à collaborer et à veiller à l’application des consignes sanitaires dans leur milieu

« On n’est pas dans la même situation qu’en décembre et janvier dernier, mais la Santé publique suit ça de très près », a conclu le Dr Luc Boileau.

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