Financement de projets polluants – Le Bloc Québécois demande qu’Ottawa serre la vis aux grandes banques

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À l’instar de son collègue porte-parole en matière de Finance verte, Jean-Denis Garon, le député de Rivière-du-Nord, Rhéal Fortin, réagit au rapport d’Oxfam et de l’Institut de recherche en économie contemporaine à l’effet que huit grandes banques canadiennes aient financé des projets polluants générant 1,9 milliard de tonnes de GES en 2020. Le Bloc Québécois demande au gouvernement fédéral de serrer la vis aux grandes institutions financières pour les forcer à délaisser l’industrie des hydrocarbures pour plutôt favoriser des projets verts.

Déposé ce matin, ce rapport précisait que les huit institutions financières canadiennes en cause ont généré plus du double des émissions totales du Canada l’année précédente et que leurs investissements dans l’économie verte ne représentaient qu’une infime partie de leur portefeuille d’actifs.

« Ça n’a pas de sens! À elles seules, les grandes banques canadiennes viennent annuler tous les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre que peuvent faire les gouvernements et les citoyens. Ça ne peut continuer et il est grand temps qu’Ottawa incite les banques à préparer des plans de sortie des hydrocarbures. C’est un enjeu environnemental, mais aussi un enjeu économique de premier ordre. Le Bloc Québécois utilisera tous les outils parlementaires à sa disposition pour amorcer le virage vers la finance verte et demandera que le Comité permanent des finances se penche sur le sujet », d’aviser le député de Mirabel, Jean-Denis Garon.

Le gouvernement fédéral a le pouvoir d’imposer des règles prudentielles aux grandes banques, de les forcer à intégrer les risques climatiques et de les amener à se retirer graduellement des hydrocarbures. Des dizaines de milliards, actuellement immobilisés dans les hydrocarbures, pourront alors être libérés et redirigés vers des projets plus dynamiques et porteurs d’avenir pour l’économie.

« Nous n’avons plus les moyens d’attendre. La planète n’a plus les moyens d’attendre. Le défi global est celui de la transition écologique, soit la transformation de notre économie vers un modèle durable respectueux des limites planétaires. Le gouvernement libéral peut saisir la main tendue du Bloc Québécois pour enfin poser un geste responsable pour la transition écologique en forçant les banques à faire des choix plus judicieux pour notre avenir », de conclure le député Rhéal Fortin.

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