Luc Desilets, député de Rivière-des-Mille-Îles et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Anciens Combattants, sonne l’alarme sur la crise qui sévit au ministère des Anciens Combattants.
La bureaucratie écrasante et les délais interminables mettent aujourd’hui en péril la vie de ceux qui ont servi la nation.
L’affaire de Michel Marceau, vétéran et ex-caporal-chef en grève de la faim depuis sept jours, illustre tragiquement cette réalité. Vendredi dernier, M. Marceau a directement contacté le député Desilets pour exposer sa situation : absence de médecin de famille, lutte constante pour obtenir ses indemnités et absence de soutien psychologique pour lui et son fils.
En réponse, Luc Desilets a agi immédiatement. Cette semaine il a :
- Intervenu en urgence au comité des Anciens Combattants, avec l’appui des autres députés, pour dénoncer cette situation intolérable et exiger une action rapide du ministère.
- Interpellé directement de la ministre Ginette Petitpas Taylor afin qu’elle s’implique personnellement dans le dossier.
Malgré ces actions, et bien qu’un gestionnaire de cas ait contacté M. Marceau, la réponse obtenue demeure largement insuffisante.
Ce dossier s’ajoute à une crise systémique que le député avait déjà dénoncée. Il rappelle que les articles récents de la journaliste Patricia Rainville sur le taux élevé de suicide chez les militaires québécois ont poussé Luc Desilets à demander une étude parlementaire qui commencera en décembre. C’est dans ce contexte que le cas de M. Marceau a été révélé.
« Les vétérans ont tout donné pour nous, pour préserver nos acquis. Chaque jour d’inaction est une trahison envers eux. J’exige que la ministre prenne ses responsabilités et agisse pour offrir à M. Marceau, et à tous les vétérans, les services qu’ils méritent. », déclare Luc Desilets.
Une lettre sera envoyée aujourd’hui à la ministre pour une deuxième interpellation formelle. Le député Desilets continuera de suivre ce dossier de près et de lutter pour une réforme en profondeur du système, afin qu’il réponde aux besoins réels des anciens combattants.