La Sûreté du Québec annonce qu’elle procède aujourd’hui au déploiement d’un projet pilote impliquant l’utilisation de caméras portatives par ses patrouilleurs. Rappelons que ce mandat a été confié officiellement à la Sûreté du Québec par la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique (MSP) et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault.
D’une durée de 12 mois, le projet pilote ciblera 4 sites différents à travers la province et nécessitera l’utilisation de 40 caméras au total. Ces sites sont Rimouski, Beauharnois / Salaberry-de-Valleyfield, Vallée de l’Or et Drummond.
Il permettra d’enrichir les réflexions quant aux aspects techniques et juridiques sur l’ajout de caméras portatives à l’équipement des policiers afin de filmer leurs interventions. La Sûreté du Québec pourra ainsi documenter les avancées qui permettraient d’évaluer les incidences opérationnelles et administratives liées à l’utilisation de ce genre d’appareil. Au terme du projet, la Sûreté réalisera un bilan et fera part de ses conclusions dans un rapport qui sera déposé au ministère de la Sécurité publique (MSP).
Outre le MSP, la Sûreté du Québec travaille en collaboration avec plusieurs partenaires afin de mener à bien ce projet : le ministère de la Justice, Infrastructures technologiques Québec, le Directeur des poursuites criminelles et pénales, le Bureau des affaires pénales, le Bureau des infractions et amendes, les cours municipales, le Service de police de la Ville de Montréal, le Service de police de la Ville de Québec, le Service de police du Nunavik (anciennement Corps de police régional de Kativik), l’Association des directeurs de police du Québec, l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec ainsi que l’École nationale de police du Québec.
« Grâce au travail concerté de mon ministère, de la Sûreté du Québec et de nos partenaires, nous sommes fin prêts à démarrer le projet pilote. Les informations recueillies au cours des 12 prochains mois seront précieuses. Le port de caméras portatives par les policiers nécessite de la préparation et des balises claires. Les constats qui ressortiront de ce projet pilote nous fourniront un bon éclairage pour la suite des choses. Au terme du projet pilote, nous aurons mené une expérience qui, sur une période significative, fera la lumière sur les différents aspects associés au port de caméras portatives dans les pratiques policières. Il va sans dire que c’est avec beaucoup d’intérêt que je prendrai connaissance du rapport qui sera déposé au ministère de la Sécurité publique. Ces informations constitueront un précieux outil de référence pour tous les partenaires et décideurs », a déclaré, par voie de communiqué, la ministre Guilbault.
« C’est avec rigueur et méthode que la Sûreté du Québec procédera au déploiement de ce projet pilote. Tout au long du processus d’implantation, notre organisation évaluera les modalités opérationnelles liées à l’utilisation des caméras portatives, en fonction des objectifs visés par cette démarche au sein des différentes régions et situations ciblées. La Sûreté du Québec profitera de cette occasion pour cibler de potentielles améliorations à ses pratiques et façons de faire afin de toujours mieux servir la population du Québec.
Pour concrétiser ce projet pilote, la Sûreté pourra compter sur l’efficacité et l’ouverture dont savent faire preuve les membres de son personnel. En effet, c’est grâce à eux, à leur engagement et à leur mobilisation au quotidien que ce projet pourra être déployé, en cohérence avec notre mission et les valeurs qui la guident : service, professionnalisme, respect et intégrité. Ce projet pilote devrait permettre à la Sûreté d’obtenir des données tangibles pour l’évaluation d’un déploiement à grande échelle », a indiqué Johanne Beausoleil, directrice générale par intérim de la Sûreté du Québec.
La population ainsi que les partenaires de la Sûreté du Québec seront informés au fur et à mesure que s’enclencheront les différentes étapes prévues au plan de déploiement du projet pilote.