Cette année encore, la Ville de Mirabel manifeste son soutien envers la protection des insectes pollinisateurs en participant au Défi Pissenlits 2024.
Ainsi, sur 25 sites municipaux répartis dans huit secteurs incluant l’hôtel de ville, la Ville laissera fleurir les pissenlits jusqu’à la fin de la floraison. Ces dernières constituent une source d’énergie et de protéines utiles pour l’épanouissement des jeunes abeilles et autres pollinisateurs. En se joignant à l’organisme Défi Pissenlits, la Ville oeuvre à conscientiser et partager des connaissances quant à l’impact humain sur la santé des insectes pollinisateurs tout en insistant sur l’importance de préserver la biodiversité.
La Ville encourage tous ses employés et citoyens à retarder la tonte de leur gazon jusqu’à l’obtention des boules de graines. Il est également recommandé de ne pas utiliser de pesticides, d’herbicides ou tous autres produits chimiques pouvant mettre en péril les insectes qui assurent la pollinisation.
« La protection de notre environnement est capitale. Chaque action compte. En participant au Défi pissenlits en tant que Ville qui contient un fort pourcentage de terres agricoles, nous portons un geste concret pour contribuer à la survie des insectes pollinisateurs. Nous invitons la population à faire comme la Ville, et à participer en grand nombre », explique le maire de Mirabel, M. Patrick Charbonneau.
Près de 80% des plantes à fleurs ont besoin des pollinisateurs pour produire des fruits et des graines. Cela inclut environ 35 % des espèces végétales que les gens cultivent et consomment à travers le monde. Il s’agit donc, à travers le Défi Pissenlit, de préserver tout l’écosystème en favorisant la continuité de la chaine alimentaire. Les pollinisateurs, quant à eux, contribuent directement à la sécurité alimentaire, car les fruits et les graines engendrés par la pollinisation des fleurs servent à nourrir les humains ainsi que plusieurs populations animales. Sans la pollinisation, plusieurs aliments et médicaments utiles à l’homme ne seraient plus disponibles. S’il n’y a plus de pollinisation, l’abondance de fruits, de légumes, de noix et du café serait menacée.