Décès de Victor Gaudreau-Lavallée : Éric Demers plaide coupable

Courtoisie

Un résident de Saint-André-d’Argenteuil a pris le chemin du pénitencier, le 2 décembre, pour avoir battu à mort un jeune homme de 18 ans, à la fin de soirée du 22 février 2019 à Lachute.

Initialement accusé de meurtre non prémédité, Éric Demers, 32 ans, a plaidé coupable à une accusation réduite d’homicide involontaire, au palais de justice de Saint-Jérôme.

Selon le résumé des faits déposé devant le juge Michel Bellehumeur, l’accusé connaissait la victime et a entendu dire durant la soirée du 22 février 2019 que ce dernier vendrait de la drogue coupée avec du fentanyl à sa sœur et ses amies.

Éric Demers était alors au bar Laurentien avec d’autres individus incluant un autre individu qui connaissait bien Victor Gaudreault -Lavallée et qui lui a demandé de se rendre au stationnement du Couche-tard situé au 419 rue Principale à Lachute afin d’avoir une discussion ;

L’accusé s’est alors rendu sur les lieux en compagnie d’un ami et de l’individu rencontré au bar, puis ce qui devait être une altercation verbale dégénéra très rapidement.

Dès qu’Éric Demers accoste Victor Gaudreault-Lavallée, les quatre individus présents commencent à se bousculer.

Durant l’altercation physique Victor Gaudreault-Lavallée empoigne la chaine au cou d’Éric Demers et ce dernier lui donne des coups de poings au visage jusqu’à ce qu’il tombe au sol.

L’accusé  va aussitôt quitter à bord de son véhicule alors que l’individu rencontré au bar va appeler des secours.

Lors de l’arrivée des policiers, Victor Gaudreault-Lavallée sera toujours conscient, mais aura de la difficulté à respirer à un point tel qu’il sera rapidement transporté à l’hôpital.

Ce n’est que le 27 septembre 2019 que Victor Gaudreault-Lavallée décède à l’hôpital à la suite à une hémorragie sous-arachnoïdienne découlant de coups reçus à la tête lors du conflit. 

L’accusé admet avoir commis un acte illégal (voies de fait simple) qui a causé de manière plus que mineure la mort de la victime.

Éric Demers n’a jamais eu l’intention de causer la mort de la victime, non plus de lui infligé des lésions corporelles qu’il savait de nature à causer sa mort.

De façon commune, la Couronne, représentée par Me Caroline Buist, et la Défense, représentée par Me Martin Latour, ont fait une suggestion commune de 44 mois de détention.

Le juge Bellehumeur a cependant retranché 4 mois de détention préventive, ce qui signifie qu’il reste à Éric Demers 40 mois à purger dans un pénitencier.

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