La ville de Bois-des-Filion prend les grands moyens pour s’assurer que la nouvelle autoroute 19 soit intégrée convenablement à son territoire. Une campagne d’information vient d’être lancée sous le thème « Autoroute 19 : l’intégrer c’est nous respecter », dans le but d’informer les citoyens des principaux enjeux concernant la construction de cette autoroute en plein centre-ville dans les prochains mois.
« L’autoroute 19, c’est un projet d’ampleur qui doit s’intégrer au cadre urbain de Bois- des-Filion et jusqu’à maintenant, nos propositions ont toutes été refusées par le MTQ. Les travaux arrivent à grands pas et le ministère ne respecte pas son engagement de travailler en concertation avec la Ville », explique le maire de Bois-des-Filion, Gilles Blanchette, qui doit rencontrer la ministre Geneviève Guilbault à ce sujet prochainement.
Il y a trois points d’achoppement majeurs entre le MTQ et la Ville de Bois-des-Filion :
- Le plus flagrant réside dans la hauteur projetée du viaduc qui sera érigé sur le boulevard Adolphe-Chapleau et qui divisera la ville en deux sections est-ouest.
- Le second concerne l’accès au secteur de la Place du Parc, puisque le MTQ envisage d’interdire complètement l’accès par l’avenue de l’Érablière, forçant le détour de près de 3 000 automobilistes chaque jour.
- Le troisième réside dans la construction d’un mur antibruit de 10 mètres sur la 39e Avenue, que le MTQ a choisi d’ériger le plus près possible des résidences.
La campagne d’information lancée par la Ville vise à informer les citoyens des impacts concrets de ces nouvelles infrastructures et à les sensibiliser aux options proposées par la Ville de Bois-des-Filion pour une intégration harmonieuse de l’autoroute 19. Une description détaillée de ces propositions se trouve sur le site Internet www.integration19.quebec.
« Les fonctionnaires du ministère nous écoutent, mais ils ne nous comprennent pas. Ce sont pourtant des infrastructures qui façonneront notre communauté pour des décennies à venir. C’est le cas de le dire : les intégrer, c’est nous respecter », conclut M. Blanchette.