Les candidats du Bloc Québécois dans les Basses-Laurentides – Rhéal Fortin (Rivière-du-Nord), Marie-Noëlle Closson-Duquette (Thérèse-De Blainville), Jean-Denis Garon (Mirabel) et Luc Desilets (Rivière-des-Mille-Îles) – unissent leur voix pour réclamer un meilleur encadrement de l’immigration temporaire et permanente, ainsi qu’une répartition équitable des demandeurs d’asile entre les provinces.
Le Bloc Québécois propose notamment :
- Le transfert au Québec de l’ensemble des pouvoirs en immigration, incluant le Programme de mobilité internationale;
- L’ajustement des cibles d’immigration selon la capacité d’accueil du Québec;
- Un projet de loi pour accélérer le traitement des demandes d’asile, mettre fin à certains abus et retirer l’exception permettant une demande 14 jours après une entrée irrégulière;
- La création d’un ministère des Frontières responsable de l’Agence des services frontaliers;
- L’accès à des permis sectoriels et régionaux pour mieux répondre aux besoins de main-d’œuvre locale.
« Au Bloc Québécois, nous exigeons la mise en place d’un véritable mode d’urgence à Immigration Canada pour que le Québec puisse réagir rapidement en cas de crise humanitaire. Sauver des vies, ce n’est pas une question de procédure. C’est une question de volonté, de solidarité et de dignité », a déclaré Marie-Noëlle Closson-Duquette.
Luc Désilets souligne que « Ce que nous vivons actuellement, c’est le résultat d’un manque flagrant de planification fédérale. L’immigration doit être encadrée de façon responsable, selon notre capacité réelle à intégrer les gens, à les accompagner, et à leur offrir des services décents. Le Québec doit pouvoir décider, parce que c’est lui qui connaît ses capacités d’accueil ».
Jean-Denis Garon insiste : « La gestion pour le moins négligente des frontières devrait inciter les Québécois à se demander s’il est vraiment prudent de confier à nouveau aux libéraux le mandat de défendre les intérêts du Québec. Rappelons qu’il s’agit du même parti, en quête d’un quatrième mandat consécutif, avec sensiblement la même équipe ministérielle — celle qui, depuis dix ans, ne cesse de dicter au Québec comment gérer ses compétences, tout en laissant la situation frontalière sombrer dans le chaos. »
Pour Rhéal Fortin, il est impératif que le fédéral cesse de décider seul : « Ottawa ne peut pas imposer ses choix sans consulter les provinces, surtout pas quand c’est le Québec qui en subit les contrecoups. Nous demandons plus de pouvoirs, mais aussi plus de respect. »
Les candidats bloquistes s’engagent à faire entendre la voix des citoyens des Basses-Laurentides pour une immigration équitable, humaine et adaptée aux réalités du Québec.
