Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, Luc Desilets, député de Rivière-des-Mille-Îles, Jean-Denis Garon, député de Mirabel ainsi que Louise Chabot, députée de Thérèse-De Blainville ont dressé le bilan d’une courte session parlementaire qui annonce une année 2022 conflictuelle entre Ottawa et Québec.
« Après une trop courte session ponctuée d’un discours du Trône vide et d’une mise à jour économique sans vision, le Bloc Québécois constate qu’il y a davantage à dire sur les conflits qui attendent le Québec en 2022 que sur les travaux parlementaires qui s’achèvent déjà. D’une part, dans sa mise à jour économique, Ottawa déclenche un conflit avec Québec et les provinces sur le financement des soins de santé. Il s’engage carrément à ne pas augmenter les transferts en santé avant 2027. D’autre part, les attaques récentes contre la loi 21 en provenance de tous les partis à Ottawa, mais aussi de la diplomatie canadienne, annoncent une bataille imminente du Canada anglais contre la laïcité de l’État au Québec. Le Bloc Québécois reviendra aussi en force prendre le parti du Québec en soutien aux travailleurs et travailleuses ainsi qu’aux usagers du système de santé, de même qu’en défense des choix légitimes de l’Assemblée nationale », a déclaré M. Blanchet.
Malgré la brièveté de la session automnale, le Bloc Québécois a su tirer son épingle du jeu. « Le Bloc Québécois a fait des bons coups pour des centaines de milliers de travailleurs aînés et de travailleurs autonomes de la culture en échange de notre appui au projet de loi C-2 sur la refonte du soutien fédéral lié à la pandémie. C’est le Bloc Québécois qui a attiré l’attention sur le génocide dont sont victimes les Ouïghours aux mains de la Chine et qui a été à l’avant- garde du mouvement mondial de remise en question des Jeux olympiques de Pékin. Nous avons également négocié avec tous les partis la création d’un comité sur la situation en Afghanistan, qui, grâce au Bloc, aura comme priorité de trouver des solutions pour le peuple afghan aux prises avec les Talibans plutôt que de lancer des blâmes. Encore une fois, nous avons agi avec une attitude ouverte aux propositions pour faire progresser les dossiers dans le sens des Québécois », a expliqué Luc Desilets.
Jean-Denis Garon a souligné que c’est le parti qui a talonné le fédéral sur sa gestion des frontières : « Le Bloc Québécois a mené de front la bataille contre la violence par armes à feu au nom du Québec et de la région du Grand Montréal. Nous pousserons le fédéral à agir aux frontières pour contrer le trafic d’armes illégales afin qu’elles cessent de circuler dans nos rues. C’est aussi le Bloc Québécois qui a été le plus rigoureux au sujet des failles dans les mesures sanitaires frontalières et au chemin Roxham. »
« Le Bloc Québécois a été fidèle à lui-même. Nous avons porté les priorités des aînés, nous avons défendu nos valeurs et notre langue et nous avons mis au sommet de notre action la lutte aux changements climatiques. Nous avons exigé des comptes au nom des secteurs économiques phares du Québec, notamment le bois d’œuvre. C’est avec cette même attitude constructive porteuse de résultats que nous continuerons de faire la promotion sans compromis des intérêts du Québec à Ottawa », a conclu Louise Chabot.