Abolition des saveurs dans le vapotage

Courtoise Pexels

Le gouvernement du Québec s’apprête à déposer un projet de règlement visant à bannir les saveurs dans le vapotage.

C’est dans le but de dénoncer cette situation que l’Alliance des boutiques de vapotage du Québec lance une campagne publicitaire afin de convaincre le gouvernement de pas aller de l’avant et s’asseoir avec elle afin de trouver une solution gagnante pour tous. Si le projet du ministre Dubé va de l’avant, il mettra en péril toute l’industrie du vapotage en plus de priver des centaines de milliers de Québécois d’un moyen efficace et reconnu par Santé Canada pour arrêter de fumer.

Le message radio et les publicités web mettent en relief le fait qu’en abolissant les saveurs dans le vapotage, c’est toute une industrie que le gouvernement risque d’anéantir. L’industrie du vapotage, c’est plus de 300 millions $ en retombées économiques, plus de 400 boutiques indépendantes qui emploient plus de 2 200 Québécois partout au Québec, que ce soit dans les grands centres ou en région.

L’Alliance des boutiques de vapotage du Québec comprend parfaitement la volonté du gouvernement de vouloir protéger les jeunes. « Notre Alliance est totalement d’accord avec le fait qu’aucun jeune ne devrait vapoter. Nos boutiques spécialisées sont d’ailleurs très strictes pour demander les cartes aux jeunes qui tentent d’acheter des produits. Le gouvernement devrait être encore plus sévère sur l’application des lois. Par contre, en bannissant les saveurs, nous sommes convaincus qu’en plus de ne pas régler le problème du vapotage chez les jeunes, les ventes du crime organisé vont exploser et ces groupes n’auront aucun scrupule à vendre des produits de vapotage aromatisés aux jeunes et aux adultes, sans aucun contrôle de qualité avec les dangers que cela implique. De plus, avec la vente de produit de vapotage en ligne permise presque partout sauf au Québec, le gouvernement va envoyer des revenus importants et les emplois en Ontario et dans les autres provinces » a commenté David Lévesque, porte-parole de l’Alliance des boutiques de vapotage du Québec.

Un enjeu de santé publique

L’abolition des saveurs risque de provoquer un véritable enjeu de santé publique. Au Québec, il existe encore plus de 1 million de fumeurs. À tous les jours, des milliers d’adultes québécois franchissent les portes des boutiques de vapotage pour se procurer leurs produits. « Les ex-fumeurs ont besoin des saveurs pour ne pas recommencer à fumer. Ce n’est pas un caprice. C’est en enjeu de santé publique.  La décision du gouvernement est encore plus dure à comprendre alors que Santé Canada a reconnu le 20 janvier dernier, l’efficacité da vapotage comme outil de cessation tabagique. » de conclure David Lévesque.

Manifestation lundi

L’Alliance des boutiques de vapotage du Québec tiendra lundi matin à Montréal une manifestation, devant l’hôtel Westin sur la rue Saint-Antoine, où le ministre Dubé doit prononcer une allocution afin de lui signifier son mécontentement. Elle invite d’ailleurs les adultes qui tiennent à leurs produits de cessation tabagique à se joindre à eux.

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