Le Bloc Québécois revient à la charge en déposant le projet de loi C-264 visant à protéger les fonds de retraite des travailleurs en cas de faillite d’entreprise. La formation politique appelle les parlementaires à adopter rapidement le projet de loi.
« La sécurité financière qu’il garantit, nous la devons à nos fiers travailleurs et retraités du Québec, nos parents et nos grands-parents, qui ont travaillé fort toute leur vie et méritent une retraite paisible, à l’abri du vol des entreprises en faillite. Qu’est-ce qu’un fonds de retraite, sinon du salaire différé issu d’une entente entre des travailleurs et une entreprise? Quand une entreprise en faillite décide de rompre ce contrat et d’éponger ses dettes en touchant cet argent, il s’agit d’un vol et c’est intolérable », a fait valoir Marie-Hélène Gaudreau.
Demandé par le milieu syndical et des groupes de défense des droits des retraités représentant plus de 3,5 millions de personnes, le projet de loi compte modifier la législation actuelle dictant la manière dont les entreprises peuvent s’entendre avec leurs créanciers, de sorte que les retraités recevront leur pension même si leur employeur ou ex-employeur fait faillite.
« L’an dernier, le projet de loi a été sacrifié par l’ambition électorale de Justin Trudeau, alors en quête d’une majorité. Maintenant qu’aucune élection n’est à l’horizon, assurons-nous que cette fois‑ci sera la bonne. Je demande aux collègues de tous les partis d’appuyer le projet de loi sans perdre une seconde : protégeons le bas de laine des travailleurs une fois pour toutes », a conclu Mme Gaudreau.