Dans le but d’aider les pomiculteurs à demeurer compétitifs sur les marchés intérieurs et internationaux, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. André Lamontagne, annonce la création de l’Initiative ministérielle de modernisation des vergers de pommiers du Québec 2021-2022. Cette Initiative fait suite au Programme de modernisation des vergers de pommiers, qui existe depuis 2006. Elle permettra de faire le pont entre ce programme qui a pris fin en 2021 et les futures interventions du Ministère en la matière.

Les vergers ne sont pas à l’abri des besoins d’investissements : par exemple, les producteurs doivent remplacer une partie de leurs plants annuellement, pour éviter les baisses de productivité dues à l’âge des arbres ou la propagation de certaines maladies ou d’insectes ravageurs.

L’Initiative ministérielle de modernisation des vergers de pommiers du Québec 2021-2022 permettra aux pomiculteurs d’obtenir une aide financière pour les dépenses admissibles de façon rétroactive au 1er avril 2021. L’aide financière maximale pour la durée de l’Initiative, tous volets confondus, est de 50 000 $.

L’Initiative se décline en deux volets complémentaires :

Volet 1 : Appui à l’arrachage de pommiers

L’aide offerte est un montant forfaitaire de 1 600 $ par hectare. Elle couvre l’ensemble des activités d’arrachage et l’essouchage des plants. L’aide financière maximale pour ce volet est de 20 000 $.

Volet 2 : Appui à la replantation de pommiers

L’aide offerte est un montant forfaitaire, variant de 4 400 $ à 8 800 $ par hectare, selon la densité de plantation. Elle couvre les frais reliés à l’achat de plants, aux activités de préparation du champ, aux coûts de la main-d’œuvre et aux coûts de tout matériel nécessaire pour la réussite de la plantation (tuteur, irrigation, etc.). L’aide financière maximale pour ce volet est de 30 000 $.

L’Initiative contribue à l’atteinte de plusieurs orientations de la Politique bioalimentaire 2018-2025 – Alimenter notre monde. Elle contribue également à l’accroissement de l’autonomie alimentaire du Québec, notamment en permettant aux pomiculteurs d’augmenter leur productivité et de sélectionner, lors du replantage, des variétés de pommes qui répondent à la demande des consommateurs québécois.

 « Les pomiculteurs jouent un rôle important dans notre chaîne d’approvisionnement alimentaire. Ils travaillent fort depuis plusieurs années pour diminuer leur utilisation des pesticides et font appel à des méthodes innovantes, comme l’utilisation de bicarbonates de potassium ou le désherbage mécanique. Leurs efforts pour offrir aux Québécois ce fruit emblématique de nos vergers sont reconnus par le gouvernement du Québec. En les soutenant dans la modernisation de leurs vergers, nous encourageons aussi la reprise de notre économie et notre autonomie alimentaire. J’encourage les pomiculteurs à déposer leur demande d’aide financière dans le cadre de l’Initiative ministérielle de modernisation des vergers de pommiers du Québec 2021-2022 », a déclaré, par voie de communiqué, le ministre Lamontagne.

« Les producteurs de pommes du Québec sont une fierté pour l’ensemble de la population québécoise. Ils sont des chefs de file dans la volonté du gouvernement d’accomplir notre autosuffisance alimentaire. Avec l’Initiative ministérielle de modernisation des vergers de pommiers du Québec 2021-2022, nous encourageons la reprise économique des pomiculteurs et du même fait, nous les encourageons à se développer pour atteindre leurs objectifs. Après une période difficile, l’économie doit se remettre en marche et c’est avec l’apport de ces agriculteurs passionnés que nous allons réussir », a ajouté Sylvie D’Amours, député de Mirabel.

Faits saillants

Le Programme de modernisation des vergers de pommiers du Québec 2018-2021 a permis de verser 1,4 M $ aux pomiculteurs de la province.

La production pomicole québécoise :

433 exploitations et 4 947 hectares de vergers (2018) ;

56 % de la production annuelle utilisée pour la transformation ;

104 producteurs de cidre sont établis sur notre territoire ;

L’équivalent de 57 % de la production de pomme québécoise est importé au Québec.