« Les Québécoises et les Québécois de toutes allégeances politiques, sont tannés de payer pour les folies de Justin Trudeau, pour ses amis et pour les amis de ses amis. Au Bloc Québécois nous allons continuer de travailler pour mettre fin à ces pratiques archaïques et dévastatrices pour la démocratie. Il faut poursuivre le ménage de ce parlement canadien poussiéreux et continuer de veiller sur les intérêts des payeurs de taxes du Québec », de commenter Rhéal Fortin en insistant sur l’importance de s’unir derrière le Bloc Québécois pour bloquer la majorité parlementaire tant souhaitée par Justin Trudeau.
« Les problèmes d’éthique de Justin Trudeau révèlent que l’État doit être outillé pour faire face aux dérives de ses dirigeants. Les Québécois voient bien qu’il y a un problème lorsque Justin Trudeau est blâmé deux fois par le commissaire à l’éthique, sans subir de conséquence. Ils voient dans le jeu des libéraux lorsqu’ils octroient des contrats sans appel d’offres à des proches, par exemple dans l’affaire We Charity. Les Québécois en ont assez de voir le Parti libéral vendre l’accès à ses ministres lors de soirées mondaines à 1 500 $ l’entrée afin de remplir ses coffres. Et les Québécois perdent confiance en la justice lorsque les juges sont nommés en fonction de combien ils ont donné au parti au pouvoir. Le Bloc propose donc un remède de cheval contre le copinage, marque de commerce du Parti libéral, pour rétablir l’éthique à Ottawa », de mentionner le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet.
Le Bloc Québécois propose quatre mesures afin d’endiguer les situations de conflits d’intérêts et de manquements à l’éthique, en plus de rendre ces dérives passibles de punitions appropriées. Le Bloc compte :
1. Donner des dents au commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique, en respectant sa propre recommandation de lui permettre d’imposer des amendes atteignant jusqu’à 10 000 $ et en lui permettant d’augmenter cette somme lorsque son analyse fait état de facteurs aggravants, par exemple la récidive; d’exiger des remboursements, de suspendre des privilèges parlementaires, en collaboration avec les autres institutions du Parlement, et d’étendre la portée des règles à la famille immédiate des élus;
2. Créer un Commissariat à l’intégrité de l’État afin de protéger les lanceurs d’alerte et mettre au jour les actes répréhensibles, par exemple en cas de dénonciation par un employé de l’octroi d’un contrat public sans appel d’offres à un proche d’un membre du conseil des ministres, de pressions politiques indues ou de gaspillage;
3. Rétablir le financement public des partis politiques afin d’éliminer le financement sous forme de vente d’accès privilégié aux décideurs;
4. Mettre fin à la nomination partisane des juges avec la création d’un comité chargé d’instaurer un nouveau processus impartial réduisant le pouvoir discrétionnaire du gouvernement.
« Aujourd’hui, le commissaire à l’éthique n’a pas le pouvoir de punir Justin Trudeau pour ses manquements. Les lanceurs d’alerte, ne bénéficient pas de la protection adéquate pour dénoncer les pratiques douteuses dont ils sont témoins. Les partis politiques se financent dans les tours de l’élite financière torontoise et dans les congrès de l’industrie pétrolière. Et les candidats à la magistrature sont favorisés s’ils ont été généreux avec le Parti libéral. Ça fait l’affaire de Justin Trudeau, mais c’est contraire à l’éthique la plus élémentaire et ça ne convient pas du tout aux Québécois », d’affirmer Rhéal Fortin.
Les contribuables payent pour la campagne des partis fédéralistes
Plus scandaleux encore, le candidat Rhéal Fortin insiste sur le fait que les trois grands partis fédéraux, à l’exception du Bloc Québécois, ont recouru au programme de Subvention salariale d’urgence du Canada, qui avait été mis sur pied afin de soutenir les entreprises et les organismes sans but lucratif, affectés par la crise sanitaire. Doit-on comprendre que le Parti Libéral, le parti Conservateur et le NPD sont des organismes de bienfaisance? Sont-ils en difficulté financière? Ils ont, avec l’ensemble des parlementaires, créé des mesures pour aider les plus démunis et ont ensuite pigé à deux mains dans la cagnotte! C’est aussi honteux que de prendre l’argent dans l’assiette de la quête du dimanche!
Les montants reçus par les partis ne sont pas publics. Le Parti libéral a affirmé avoir reçu plus de 1 253 000 $ et le Parti conservateur, quelque 984 500 $ durant la première vague et jusqu’à la fin d’août 2020, moment auquel les deux formations ont cessé de recourir à la subvention. Le NPD n’a pas dévoilé le montant total reçu, ni à quel moment il a cessé de toucher la subvention, mais avait déclaré en avoir reçu à hauteur de 265 000 $ à la mi-juillet 2020. Aucun parti n’a jusqu’ici démontré avoir remboursé les sommes perçues.
Étaient-ils en difficulté financière? Depuis le début de l’année 2020, en pleine pandémie, les conservateurs ont engrangé 35 M$ en contributions politiques, tandis que les libéraux ont amassé environ 22 M$ et le NPD tout près de 9,5 M$.
« En matière d’éthique, tous les chefs de partis fédéraux se sont eux-mêmes placés en lourd déficit de crédibilité en pigeant dans la subvention salariale pour protéger leur cagnotte électorale. Aujourd’hui, ils peuvent minimalement faire amende honorable en remboursant les contribuables québécois, dont l’argent serait plus utile investi dans nos communautés plutôt que dans cette campagne. À mes vis-à-vis : la balle est dans votre camp, le sablier est retourné et les Québécois voudront des preuves », de lancer le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet.
« Les gestes posés par les dirigeants de ces partis sont inadmissibles. Nos aîné(e)s attendent l’augmentation cruciale de leurs pensions, notre système de santé craque et nécessite une sérieuse hausse de son financement, la transition énergétique nécessite des investissements immédiats, les personnes gravement malades attendent un programme d’assurance-emploi fonctionnel, le Québec attend sa part en matière de logements sociaux et pendant ce temps, les Libéraux, les Conservateurs et le NPD, pigent dans l’assiette créée pour aider les entreprises en difficulté. C’est honteux! Le Bloc dénonce vigoureusement ce scandale. Les citoyennes et les citoyens de Rivière-du-Nord comme ceux de tout le Québec, peuvent maintenant regarder autour d’eux, dans leur voisinage, et se rappeler que sans y avoir consenti, ils ont involontairement payé pour les affiches électorales des Libéraux, des Conservateurs et du NPD. Pour faire le ménage à Ottawa, il n’y a que le Bloc Québécois qui soit crédible! », de conclure Rhéal Fortin.