Le candidat du Bloc Québécois dans Rivière-du-Nord, Rhéal Fortin, profite de cette première semaine de campagne pour discuter d’enjeux prioritaires pour les Québécoises et les Québécois, dont plus particulièrement les citoyennes et citoyens de Rivière-du-Nord. Rhéal Fortin souhaite que les candidat(e)s des autres partis s’engagent à soutenir une hausse durable et permanente, sans condition, des transferts fédéraux en santé pour le Québec, ainsi qu’une hausse de la Sécurité de la vieillesse.
« C’est bien connu et reconnu, au Québec la santé c’est notre priorité! Le Bloc Québécois exige que le fédéral hausse sans condition ses transferts en santé, à hauteur de 35 % des coûts. C’est une priorité et c’est urgent! », de déclarer Rhéal Fortin.
« En ce qui concerne les ainé(e)s, le respect envers nos parents et nos grands-parents est une valeur profonde, intouchable, pour la très vaste majorité de Québécoises et de Québécois. Malgré leurs belles promesses et leurs beaux discours, les Libéraux de Justin Trudeau n’ont pas seulement échoué à soutenir adéquatement nos aîné(e)s, ils ont lamentablement échoué! Il faut faire mieux, ça presse! », d’ajouter le candidat du Bloc Québécois.
Santé: Ottawa doit enfin faire sa part
« La pandémie a révélé les lourdes conséquences découlant du sous-financement fédéral de notre système de santé. Alors que les dépenses augmentent année après année, notamment avec le vieillissement de la population, le fédéral coupe progressivement, année après année, la part de sa contribution financière en santé. Rappelons qu’au départ, le fédéral contribuait à la hauteur de 50 % des dépenses en santé », de faire valoir le candidat Rhéal Fortin, en soulignant qu’aujourd’hui le financement du fédéral n’atteint plus que 22 %.
« Nos infirmièr(e)s, aides-soignant(e)s, préposé(e)s aux bénéficiaires et autres intervenant(e)s qui étaient au front pour s’occuper de nos proches dans un contexte sanitaire hors normes, méritent notre considération et notre soutien. Le manque criant de ressources rendait leurs conditions de travail difficiles et ce bien avant la pandémie. Nous savons, pour les avoir entendu à maintes reprises durant la pandémie, que ces personnes ont porté notre système de santé à bout de bras, au péril de leur propre santé physique et émotionnelle. Hausser les transferts en santé est la meilleure façon de reconnaître leurs efforts, de les remercier, dans certains cas de revaloriser leur profession et, espérons-le, de leur dire qu’ils ne seront plus jamais laissés à eux-mêmes de la sorte », d’ajouter Rhéal Fortin qui en profite d’ailleurs pour rappeler un élément du bilan de son parti, soit l’adoption d’une motion du Bloc Québécois à la Chambre des communes, en décembre dernier, à l’effet d’une augmentation nécessaire des transferts en santé.
Les aînés: les « oubliés » de Justin Trudeau
La compassion envers les aînés appelle à accroître de manière substantielle et récurrente le financement du fédéral dans les soins de santé. C’est pourquoi tous les premiers ministres du Québec et des provinces, se sont entendus pour demander au gouvernement fédéral une hausse des transferts en santé jusqu’à couvrir 35 % des coûts.
« Les aînés méritent beaucoup mieux que ce que Justin Trudeau propose. C’est inadmissible que le Parti Libéral crée deux classes d’aîné(e)s, en offrant un chèque électoraliste de 500 $ aux 75 ans et plus, plutôt qu’une hausse permanente de la pension de vieillesse à tous les aîné(e)s, dès 65 ans » et ceci à peine quelques heures après le déclenchement de cette très coûteuses (plus de 600 millions $) et inutile élection de dénoncer Rhéal Fortin. Il ajoute que le Bloc Québécois déplore la précarité financière qui est susceptible de toucher tous les aînés, peu importe leur âge, un constat partagé par la FADOQ.
Qui plus est, certains ont appris cet été que le montant de Supplément de revenu garanti (SRG) dont ils dépendent allait être abaissé, ou même carrément aboli, parce qu’elles ont touché la PCU durant la pandémie. Le député sortant indique d’ailleurs que plusieurs aîné(e)s ont communiqué avec son équipe au courant des dernières semaines, pour témoigner de leur indignation. « Non seulement le gouvernement Trudeau « oublie » les aînés de 65 à 74 ans, mais en plus, il accule au pied du mur en les pénalisant, les prestataires du SRG, les aîné(e)s les plus précaires financièrement. Le vernis libéral craque! », d’ajouter Rhéal Fortin.
« On parle ici des moins nantis parmi les aînés. On parle aussi d’aînés qui font le choix de rester sur le marché du travail, alors que nous sommes en pleine pénurie de main-d’œuvre. Ottawa doit trouver le moyen de les encourager, pas de les punir. Justin Trudeau doit prendre en charge ce dossier pour que le fédéral cesse de s’en prendre au revenu des aînés. Ottawa doit traiter les aînés comme des personnes, et non comme des numéros de dossier », de renchérir le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet.
Le Bloc Québécois exige que les aînés ne soient pas pénalisés pour le seul motif qu’ils ont reçu la PCU, une aide fédérale à laquelle ils avaient pleinement droit. Le Bloc continuera aussi de proposer une augmentation durable de la pension de vieillesse de 110 $ par mois, indexable, pour tous les aînés, dès 65 ans.
Le Bloc Québécois continuera de défendre tous les aînés du Québec, en continuité avec nos actions passées et en ayant pour seul objectif l’amélioration de la qualité de vie de nos parents et de nos grands-parents », de s’engager Rhéal Fortin.