L’Association de la construction du Québec (ACQ) salue l’annonce faite aujourd’hui par la ministre de l’Emploi, Kateri Champagne Jourdain, concernant un investissement de 6 millions de dollars pour soutenir la formation en alternance travail-études (ATE) dans le secteur de la construction.
L’intégration de l’alternance travail-études au Programme de formations de courte durée constitue une solution prometteuse pour renforcer les compétences des étudiants et favoriser leur employabilité. On vise ainsi à augmenter le nombre de travailleurs diplômés et qualifiés sur les chantiers, en plus de favoriser leur intégration via une démarche travail-études.
Dans le secteur de la construction au Québec, où environ 70 % des travailleurs entrent par le biais du bassin de main-d’œuvre, de nombreux employeurs offrent des formations en entreprise pour combler les lacunes de compétences et répondre aux besoins spécifiques de leurs équipes. De 2017 à 2023, près de 80 000 nouveaux salariés ont joint l’industrie sans aucune formation initiale. Cette situation n’est pas sans avoir un impact important sur la productivité.
L’ACQ rappelle depuis longtemps qu’il est impératif d’investir dans les initiatives permettant de renforcer la formation et la qualification des travailleurs. Elle se réjouit donc de l’annonce d’aujourd’hui, qui s’est déroulée dans les locaux de l’entreprise Comco Construction, à Sherbrooke.
La pénurie de main-d’œuvre continue de représenter un casse-tête pour les entrepreneurs. Rappelons que pour la période 2024-2028, il faudra recruter 17 000 personnes par année pour répondre aux besoins de l’industrie, selon la CCQ. Pour faire face à cette situation, l’industrie et les gouvernements doivent innover pour attirer, former et retenir de nouveaux talents.
C’est dans cette optique que l’ACQ a mis sur pied le programme du Camp des métiers Construction (CMC), une initiative immersive, gratuite et pratique qui offre aux participants l’opportunité de découvrir et d’explorer divers métiers du secteur de la construction, directement dans les centres de formation locaux. Après une 2e édition couronnée de succès, l’ACQ espère maintenant pouvoir pérenniser les Camps des métiers pour les années à venir.
