Le Bloc Québécois réagit à la publication par le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) d’une brochure sur l’évolution des interventions fédérales en logement. L’étude produite par le FRAPRU montre que le désinvestissement du gouvernement fédéral dans le logement, à partir des années 1990, a coûté cher au Québec.
Ce sont des milliers de logements sociaux qui n’ont pas pu être construits dans les Laurentides en raison des coupes d’Ottawa. Comme le dit le FRAPRU, la Stratégie nationale sur le logement du gouvernement libéral ne permet pas du tout de rattraper le manque à gagner », a expliqué Marie-Hélène Gaudreau, députée de Laurentides–Labelle.
Si l’objectif de la Stratégie nationale sur le logement était de corriger les erreurs du passé, on peut malheureusement affirmer que c’est un échec », a renchéri Mme Gaudreau.
Malgré la signature d’une entente bilatérale entre Ottawa et Québec à l’automne dernier, le manque à gagner est majeur, et malheureusement cette entente ne suffira pas à combler ce manque. Si le Bloc prend acte de l’intention du fédéral de rendre ces sommes disponibles à Québec, nous réitérons l’importance d’augmenter les montants afin d’espérer combler ce retard accumulé depuis les années 1990. Un retard particulièrement criant au niveau du logement social dans les Laurentides.
Des citoyen-ne-s, des organismes et des élus locaux m’interpellent face à la crise du logement dans les Laurentides. Des familles risquent de se retrouver à la rue d’ici quelques semaines. Notre région s’organise du mieux qu’elle le peut pour faire face à la crise et pour éviter qu’il y ait des drames humains. Or, le fédéral doit assumer sa responsabilité et investir plus dans le logement social. Pas dans 5 ou dans 10 ans. Maintenant », a conclu la députée bloquiste.