Lancement du programme ALUS Laurentides : un partenariat qui promet

Courtoisie. De gauche à droite : Christian St-Jacques, producteur agricole en Montérégie, ambassadeur ALUS Montérégie et ancien président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie (2012 à 2020); Annie Lajoie, attachée politique de la députée fédérale de Laurentides-Labelle; Maria Jose Maezo, conseillère en agroenvironnement et coordonnatrice ALUS pour la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides ; Stéphane Lauzon, député fédéral d’Argenteuil-La Petite-Nation, Stephanie Hedrei, conseillère en agroenvironnement et coordonnatrice ALUS pour la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides ; Jennifer Loschiavo, Chef divisionnaire Est pour ALUS Canada

À la suite d’un succès indéniable en Outaouais, la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides et l’organisation caritative ALUS Canada ont décidé d’étendre le programme aux régions des Laurentides, Laval et Montréal. Pour le lancement officiel, tenu le 12 octobre dernier, c’est la famille Alary qui a accueilli des partenaires du milieu de l’agroenvironnement ainsi que des productrices et producteurs agricoles sur sa ferme, les Fromagiers de la Table ronde, à Sainte-Sophie. Les participants ont eu droit à une visite de projet et une dégustation de produits locaux.

Le programme ALUS existe depuis plus de 20 ans et est établi dans la province depuis 7 ans, en partenariat avec la Fédération de l’UPA Montérégie. En 2021, l’Outaouais est devenu la deuxième région au Québec à se prévaloir de ce programme national, qui offre une rétribution monétaire annuelle aux agriculteurs qui réalisent des aménagements en faveur de la biodiversité sur leurs fermes.

Ce nouveau programme s’adresse à tous les producteurs agricoles des régions de Montréal, Laval et des Laurentides qui souhaitent créer des habitats et être reconnus pour les biens et services écosystémiques qu’ils rendent à la société. ALUS fournit un soutien financier et technique pour la création de bandes riveraines, de haies brise-vent ou autres habitats pour les pollinisateurs, les oiseaux et particulièrement pour les espèces en péril. Les décisions entourant les projets sont prises par le comités consultatifs de partenariat (CCP), composés à 50 % d’agriculteurs locaux et de partenaires en environnement, afin de garantir que le programme respecte le contexte et les priorités de chaque région. Le programme est 100% volontaire.

Le programme ALUS Outaouais, en activité depuis 2 ans, a contribué à mettre en place 134 projets sur 39 fermes participantes. Au total, ce sont 60 hectares qui sont couverts par le programme, une donnée appelée à s’accroître dans la région. Pour ALUS Laurentides, ce sont 7 projets qui seront développés dès l’automne 2023.

La Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides et ALUS Canada tiennent à souligner l’implication financière des partenaires suivants dans le cadre du lancement du programme ALUS Laurentides : Environnement et Changement climatique Canada, les syndicats de l’UPA de la Lièvre, des Laurentides-Pays-d’en-Haut, des Basses-Laurentides et d’Argenteuil,

Les productrices et producteurs intéressés à prendre part au programme ALUS Laurentides sont priés de contacter Maria Jose Maezo et Stephanie Hedrei, coordonnatrices du programme.

« Comme président de la Fédération régionale de la Montérégie, j’ai été aux premières loges de l’implantation de la toute première communauté ALUS au Québec. 6 ans plus tard, ce sont près de 150 hectares qui ont été aménagés en Montérégie grâce à des projets de toutes dimensions. On parle de haies brise-vents, de bassins de sédimentation et d’aménagement de bandes riveraines, entre autres. C’est un programme qui me tient particulièrement à cœur et dont je suis fier de voir qu’il s’étend progressivement à travers le Québec. », a déclaré Christian St-Jacques, ambassadeur ALUS Montérégie.

« Les agriculteurs sont aux premières loges des impacts des changements climatiques. Cet été, le Canada a été victime de multiples feux de forêt qui ont dévasté plusieurs communautés. Ce fut un temps difficile pour plusieurs de nos concitoyens. Il faut donc agir ensemble pour soutenir nos communautés à faire face aux changements climatiques. », a ajouté Stéphane Lauzon, député d’Argenteuil – La Petite-Nation

« Après plus de deux ans d’implantation du programme ALUS à la Fédération, on peut constater que c’est un programme qui est porteur de sens pour les producteurs. On est de moins en moins d’agriculteurs au Québec et nous sommes à la base de ce qui se fait en matière d’occupation du territoire et de l’aménagement du territoire. La Fédération est fière d’être partenaire d’ALUS afin de protéger de bonne façon les espèces menacées, mais aussi de protéger les terres agricoles pour les prochaines générations. Avec ALUS Laurentides, on ouvre la porte pour une région qui est un terreau fertile pour les projets en agroenvironnement. », a souligné Audrey Lemaire, membre du conseil exécutif de la Fédération UPA Outaouais-Laurentides et présidente du syndicat de l’UPA des Basses-Laurentides.

« J’ai décidé d’embarquer dans le programme ALUS parce que sur l’entreprise ici ça fait depuis près de 50 ans qu’on travaille en protection de l’environnement et en agroenvironnement et près de 25 ans qu’on est certifié biologique dans les champs, pour notre troupeau laitier et notre fromagerie. On a toujours fait un devoir de protéger notre environnement : les premières haies brise-vents ont été plantées il y a plus de 40 ans. C’est donc tout naturel pour moi de soutenir ALUS Laurentides et d’en être un ambassadeur dans notre région. », a indiqué Frédérick Alary, président du comité consultatif de partenariat ALUS Laurentides et co-propriétaire de la Ferme Alary et fils et des Fromagiers de la Table ronde à Sainte-Sophie

« Nous sommes fiers d’appuyer des projets de conservation comme celui-ci en partenariat avec la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides pour soutenir des actions sur des terres agricoles essentielles à la survie et au rétablissement des espèces en péril. Le gouvernement du Canada a adopté une approche à l’égard des espèces en péril qui comprend une collaboration avec des partenaires et des intervenants afin de mettre en œuvre des mesures d’atténuation et de déterminer les possibilités d’améliorer la conservation des espèces en péril, et il continuera de travailler avec ses nombreux partenaires pour atteindre cet objectif. », a conclu L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique.

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