Désireux de faire rapport de son travail auprès de ses électeurs, le député de Rivière-du-Nord à la Chambre des communes, Rhéal Éloi Fortin, dresse le bilan de ses actions au cours de la dernière session parlementaire.
En plus de ses mandats de coprésident du Comité mixte spécial sur la déclaration de situation de crise et de vice-président du Comité permanent de la justice et des droits de la personne, le député Rhéal Fortin est intervenu plus spécifiquement sur :
- Le projet de loi C-291 (matériel d’abus et d’exploitation pédosexuels);
- Le projet de loi C-295 (négligence d’adultes vulnérables);
- Le projet de loi S-4 (réponse à la COVID-19 et autres mesures);
- Le projet de loi C-283 (traitement de la toxicomanie dans les pénitenciers);
- Le projet de loi C-289 (détermination de la peine);
- La nécessité de nommer des juges à la Cour supérieure du Québec, alors qu’un « bris de services » est redouté par la juge en chef;
- La tenue d’un « procès secret », en réclamant du ministre de la Justice qu’il rende des comptes et qu’il fasse preuve de transparence;
- La tentative de rompre les liens entre le Canada et la monarchie britannique, tout en proposant au gouvernement de ne pas remplacer la Reine par le Roi sur la monnaie;
- Le redécoupage proposé par la Commission de délimitation des circonscriptions électorales fédérales pour le Québec, qui aurait pour effet de retirer une partie de la ville de Prévost et l’entièreté de la municipalité de Saint-Hippolyte de la circonscription de Rivière-du-Nord;
- La demande de la Ville de Saint-Jérôme d’acquérir l’immeuble Taillon, entre autres en organisant une rencontre entre le ministre de la Sécurité publique et le maire de Saint-Jérôme.
Mesures d’urgence : la négligence des Libéraux révélée
Le député de Rivière-du-Nord a également travaillé sur les nombreux rebondissements entendus lors des auditions de la Commission sur l’état d’urgence (Commission Rouleau). Non seulement, trois corps policiers y ont confirmé que le recours à la Loi sur les mesures d’urgence n’a jamais été nécessaire pour mettre fin à l’occupation d’Ottawa par les camionneurs, mais en plus, des employés Libéraux ont planifié une stratégie pour insulter, crinquer et faire mal paraître les occupants dans l’opinion publique.
Qui plus est, le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) a aussi confirmé devant la Commission que le convoi n’était pas une menace à la sécurité nationale. Même le ministre de la Sécurité publique a été forcé de reconnaitre, à la fin novembre dans une entrevue à Radio-Canada, que la Loi sur les mesures d’urgence devait être modernisée, car qu’elle a des lacunes.
« La désinvolture avec laquelle les Libéraux ont invoqué la Loi sur les mesures d’urgence, en février dernier, doit être dénoncée. Ils ont créé un dangereux précédent en utilisant inutilement l’artillerie lourde de notre corpus législatif, tout simplement parce qu’ils ont manqué de leadership et qu’ils n’ont pas été capables d’anticiper l’occupation. C’est un grave constat d’échec sur toute la ligne », de trancher le député Rhéal Fortin.
De bonnes avancées pour le Québec réalisées grâce à la persévérance du Bloc Québécois
Après plusieurs années de revendications, Ottawa s’est finalement rendu aux arguments des groupes de défense des travailleurs et du Bloc Québécois, en augmentant la durée des prestations de maladie de l’assurance-emploi de 15 à 26 semaines (pour les nouvelles demandes à partir du 18 décembre 2022). Un pas dans la bonne direction, même si le Bloc continue de réclamer une réforme complète et une bonification substantielle du programme d’assurance-emploi.
Un autre dossier qui a enfin progressé, c’est celui de la protection des fonds de retraite, un enjeu que la députée du Bloc Québécois Marilène Gill porte depuis 2015. La Chambre des communes a finalement voté un projet de loi (C-228) pour mettre à l’abri les fonds de pension des travailleurs afin qu’ils puissent compter sur leurs revenus de retraite, même si leur employeur ou ex-employeur fait faillite.
Plus localement, le député se réjouit d’avoir obtenu un délai supplémentaire pour que la municipalité de Sainte-Sophie puisse utiliser pleinement sa subvention de 750 000 $ au Fonds canadien de revitalisation des communautés.
Les Libéraux sous surveillance
Alors que les bâillons se suivent (plus de 20 en 1 an) en raison de l’alliance entre les Libéraux et le NPD, le député Rhéal Fortin ne compte plus les faiblesses et les incapacités du gouvernement fédéral à livrer pour les Québécoises et les Québécois : ingérences de la Chine dans les affaires intérieures du Canada, échecs du Canada dans les deux COP sur les changements climatiques et la protection de la biodiversité, milliers de dossiers d’immigration qui traînent, crise des passeports, discrimination contre les étudiants africains francophones, volonté exprimée de contourner la Charte de la langue française pour les entreprises à charte fédérale, refus de limiter le pouvoir fédéral de dépenser, conditions au financement nécessaire et urgent en santé pour le Québec et les provinces, etc.
« Qu’il s’agisse de compromettre l’avenir du français, de dicter au Québec comment gérer les soins de santé ou de préserver la monarchie, les Libéraux ne manquent pas d’appuis à Ottawa. Aux yeux du Bloc Québécois, ces ingérences, ces échecs, ces faiblesses et la confusion qui règnent à Ottawa sont de nature à alimenter la réflexion des Québécois sur leur avenir au sein de cette fédération », de commenter Rhéal Fortin.
« Le Bloc Québécois devra tenir le gouvernement Trudeau sous haute surveillance cet hiver. D’un côté, les libéraux agissent avec une arrogance renouvelée envers le Québec et les provinces. Les troupes de Justin Trudeau ne se cachent plus pour affirmer qu’Ottawa est meilleur et doit accaparer les juridictions du Québec et des provinces. Son moyen, c’est de les affamer là où ça fait le plus mal : la santé. On le voit aussi dans leurs tentatives de rompre le consensus sur le financement de la santé en proposant des ententes individuelles, à rabais et assorties de conditions avec quelques provinces. On le voit dans l’annonce de seuils d’immigration irresponsables, sans consultation, ou pire, malgré les objections évidentes. On le voit dans C-13 qui se substitue à la Charte de la langue française ou dans la pérennisation du chemin Roxham, un accès inhumain pour des gens vulnérables et bien au-delà de la capacité du Québec de les franciser et d’en prendre soin », a fait valoir le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet.
« Comme toujours, les Québécoises et les Québécois pourront de nouveau compter en 2023 sur les élu(e)s du Bloc, qui sont tous pour le Québec, tous les jours et sans compromis », de conclure le député Rhéal Fortin qui en profite pour souhaiter un très beau et joyeux Noël, ainsi qu’une heureuse nouvelle année, à toutes les citoyennes et à tous les citoyens de Rivière-du-Nord.