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Mirabel tente de consolider sa place de choix dans l’industrie aérospatiale

Photo gracieuseté

Le jeudi 17 novembre dernier, la Ville de Mirabel accueillait une grande délégation interministérielle avec un objectif bien précis, celui de prendre connaissance des lieux en prévision de la création d’une zone d’innovation qui regrouperait les Villes de Mirabel, de Longueuil et l’arrondissement de Saint-Laurent à Montréal.

La Zone d’innovation aérospatiale du Québec (ZIAQ) serait un effort commun entre bon nombre de parties prenantes et d’institutions gouvernementales qui permettrait de propulser l’industrie aérospatiale du Québec au prochain niveau en favorisant le développement collaboratif afin d’accélérer la transformation vers la mobilité aérienne durable et intelligente et la décarbonisation de cette industrie.

En plus du maire de Mirabel et du directeur de Mirabel économique, des représentants d’Investissement Québec et des ministères Affaires municipales et de l’Habitation, de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ainsi que le l’Enseignement supérieur était surplace pour témoigner des préparatifs entrepris par les acteurs majeurs de l’industrie aérospatiale de Mirabel en vue de démontrer leurs habiletés à atteindre les objectifs de la ZIAQ qui sont :

de favoriser une croissance propre et durable ;

d’attirer les investissements privés et étrangers ;

de favoriser le développement territorial et humain ;

d’accélérer le passage de l’idée au marché.

« Cette démarche est extrêmement importante pour Mirabel, car cela encouragerait l’implantation de nouvelles entreprises innovantes d’envergure internationale touchant l’aérospatial. Ce partenariat donnerait accès à des subventions, devenant ainsi un facteur incitatif pour les entreprises, lesquelles auraient l’avantage de bénéficier d’un écosystème et de relations commerciales déjà établis depuis de nombreuses années. Cette zone d’innovation nous permettrait de continuer à être l’un des principaux moteurs économiques en aérospatial et ainsi contribuer à faire du Québec et du Canada un lieu à haute valeur économique reconnu mondialement », annonce le maire, Patrick Charbonneau.

À Mirabel, la ZIAQ se déclinerait en cinq volets :

La Zone Expérimentale de Mobilité Aérienne de Mirabel

Cette zone servirait à effectuer les tests des nouvelles solutions avancées de mobilité aérienne. Les plans de commercialisation de ces nouvelles solutions y seraient également développés.

Environnement de simulation des opérations liées aux drones et nouveaux modes de transports dans l’espace aérien

Cet environnement servirait à accélérer les campagnes d’essais et de certification de nouveaux produits et services de mobilité aérienne.

Centre de développement de la main-d’œuvre spécialisée dans les applications à des niveaux de TRL avancés

Ce centre offrirait des formations complètes en tenant compte des technologies les plus récentes pour tous les nouveaux métiers de l’aérospatiale. En collaboration avec l’École des métiers de l’aérospatiale de Montréal, ce centre serait essentiel à l’attraction, au développement et à la rétention de nouveaux talents.

Centre d’écoconception en recyclage d’aéronef

Ce centre ferait de Mirabel un chef de file mondial en matière de recyclage d’aéronefs. À cet endroit seraient développées les nouvelles technologies de recyclage de matériaux composites, de batteries électriques et de métaux rares, faisant de Mirabel un joueur essentiel dans l’économie circulaire de l’industrie aérospatiale.

Centre d’excellence A220

Ce centre permettrait de conserver l’expertise du modèle Airbus 220 à Mirabel. Un hangar additionnel y serait construit, ainsi que la mise en place d’un environnement d’entretien et de modification d’avion de haute technologie entièrement numérique et interconnecté sur les clients, les fabricants de pièces d’origine et la chaîne d’approvisionnement.

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